Des villes américaines rétrécissent pour survivre à la crise économique
Rétrécir pour survivre : ce pourrait être l'ultime recours de dizaines de villes aux Etats-Unis, après les ravages de la crise des surprimes. Plus de 1,2 million de maisons ont fait l'objet d'une saisie, selon la Brookings Institution, un think tank de Washington. Faillites, chômage : sous l'effet de la récession, plus de 18,7 millions de logements étaient inoccupés au deuxième trimestre, soit 14,2 % du parc total.
Dans tout le pays, des quartiers se sont vidés de leurs habitants, jusqu'à présenter aujourd'hui le visage de villes fantômes. Au point que l'administration Obama s'intéresse à une solution radicale : la démolition pure et simple des quartiers périphériques ou fragiles pour aider le centre-ville à ressusciter. L'équivalent, en jardinage, d'une taille sévère.
Le mouvement a germé à une centaine de kilomètres au nord de Detroit. Flint, berceau du groupe automobile General Motors et du cinéaste contestataire Michael Moore, l'une des villes les plus pauvres du pays, a passé au bulldozer des quartiers résidentiels entiers pour les rendre à la nature. Grégoire Allix-Le Monde-11.09.09-Lire la suite....
Des villes américaines rétrécissent pour survivre à la crise économique
Rétrécir pour survivre : ce pourrait être l'ultime recours de dizaines de villes aux Etats-Unis, après les ravages de la crise des surprimes. Plus de 1,2 million de maisons ont fait l'objet d'une saisie, selon la Brookings Institution, un think tank de Washington. Faillites, chômage : sous l'effet de la récession, plus de 18,7 millions de logements étaient inoccupés au deuxième trimestre, soit 14,2 % du parc total.
Dans tout le pays, des quartiers se sont vidés de leurs habitants, jusqu'à présenter aujourd'hui le visage de villes fantômes. Au point que l'administration Obama s'intéresse à une solution radicale : la démolition pure et simple des quartiers périphériques ou fragiles pour aider le centre-ville à ressusciter. L'équivalent, en jardinage, d'une taille sévère.
Le mouvement a germé à une centaine de kilomètres au nord de Detroit. Flint, berceau du groupe automobile General Motors et du cinéaste contestataire Michael Moore, l'une des villes les plus pauvres du pays, a passé au bulldozer des quartiers résidentiels entiers pour les rendre à la nature. Grégoire Allix-Le Monde-11.09.09-Lire la suite....