L'occasion d'y faire un petit tour.
D'abord côté définition. A la base, il s'agit de se prévenir de la variole. En s'inoculant le virus, la vaccine. Nous sommes dans des années qui vont de 1734 à 1880. Par extension, le vaccin devient une substance préparée en laboratoire à partir de microorganismes (tués, inactifs ou atténués) et qui, inoculée à un être vivant, l'immunise ou l'aide à lutter contre une maladie infectieuse grâce à la formation d'anticorps spécifiques. Côté métaphore, Victor Hugo s'enflamme en 1867 : Grâce à la France pénétrante, grâce à notre idéal social infiltré à cette heure dans toutes les intelligences humaines, d'un pôle à l'autre, grâce à ce vaccin sublime, l'Amérique se guérit de l'esclavage, la Russie, du servage.
Ensuite côté actualité. Des articles à foison. On parle beaucoup du vaccin parce que Grippe A, évidemment. La phobie enfle à vue d'oeil, contamine les esprits, tsunami médicamenteux du moment. Les étonnements accompagnent la création et la diffusion de la piquouze magique. Ca s'est notamment développé depuis que les chinois s'en sont mêlés. Disent produire le leur en quatrième vitesse. Le village monde est aux aguets.
Enfin côté ce qu'on en pense. Vieux débat que celui du faut-il vacciner ou pas ?