Vers 1857, la Porte de la Barre avait encore son Pont-Levis, des cygnes dans ses fossés, des chantiers de bois, son moulin Pielle et son "Cabaret du Fossé".
La "Digue" attirait alors les flâneurs par ses beaux arbres aux cimes majestueuses, par ses jardins aux gloriettes verdoyantes comme le "Jardin du Prévôt" où figuraient sur d'irrésistibles enseignes des plats de bonne friture.
Les rigoles d'eau limpide couraient à travers les blanchisseries.
C"était un monde créé en dehors de l'ancienne cité fortifiée.
Vers 1887, on rasa les frêles maisons de bois pour faire place au Boulevard Vauban, au Bois de Boulogne, au Jardin Vauban, aux constructions universitaires du quartier Vauban.