Qu’elles soient d’olive, de noix, de noisette ou autres, les bonnes huiles sont souvent chères, a fortiori quand elles sont importées en petite quantité. Pour ceux d’entre nous qui n’ont pas la chance d’habiter dans un pays producteur d’huiles de qualité ; le stockage des bouteilles ou bidons rapportés de France ou achetées au prix fort est souvent un casse-tête. Nous rappelons ici quelques règles simples qui permettent de profiter pleinement de vos huiles !
Préférez toujours les huiles conservées dans une bouteille en verre ou un bidon en acier inoxydable. Ce sont deux matériaux qui n’accélèrent pas le rancissement. Vérifiez également que le récipient est fermé hermétiquement, sans aucun contact avec l’air extérieur.
La lumière et particulièrement celle du soleil ou des tubes fluorescents (néons) accélère elle-aussi le rancissement. Si vous optez pour des huiles en bouteille, préférez un verre sombre qui fait rempart à la lumière, car il vous garantit que l’huile n’a pas été surexposée avant votre achat. Chez vous, gardez toutes vos huiles dans des endroits sombres (placard, cagibi, voire cave).
La température influe sur la conservation des huiles. Une température constamment comprise entre 14 et 18°C est idéale lorsque la bouteille ou le bidon d’huile n’est pas entamé. Au-dessus de 18°C les huiles rancissent plus vite. En-dessous de 14°C, certaines huiles se figent, telle l’huile d’olive – notez que cela n’abime pas le gout, simplement l’apparence.
Les huiles conservent leurs propriétés pendant une année. Les huiles fragiles se dégradent ensuite rapidement. Les huiles d’olive, elles, commencent alors à perdre de leur saveur.
Une fois entamée, une huile doit être consommée rapidement pour éviter que le contact avec l’air ne l’altère. Le bouchon doit être absolument hermétique pour que l’huile n’absorbe pas de goût émanant d’aliments proches. Certaines huiles sont tellement fragiles qu’on conseille alors de les mettre au réfrigérateur une fois entamées : les huiles de noisette et de noix en font partie.