Les Etats-Unis sont, décidément, un autre pays. Générateurs du rock des fifties, patrie des Beach boys ou encore plus tard des Doors et autres Ramones, en passant par les Aerosmiths, assurément les States sont un cas à part. Chaque état, chaque ville y détient un style bien déterminé. Penchez-vous sur la carte, déplacez-vous et vous voyagerez au cœur du Rock. Allo ! Ici Detroit, avec son MC5, ses Stooges... Je raccroche. Ici New-York et le GBGB (Patty Smith, Blondie, Ramones). Je reprends la ligne et direct la Californie, son « whisky à gogo » qui sent encore les effluves des nuits Morrissiennes et de ses Doors. Voilà nous y sommes : la Californie. Soleil, plages, Sunset Boulevard. Un état à part, des villes à part, avec des quartiers à part, géniteurs de nouveaux genres : flower power, trash-metal des nineties dans la Bay Area à San Francisco, Punk à Berkeley avec son groupe fétiche Green Day, punks-rockers accrocheurs, nourris aux Clash et autres Ramones. L’Amérique est un continent à part, sûrement. Ses musiciens aussi. Et le trio Californien encore plus. Comme nulle part ailleurs les Green Day s’entichent d’un nouvel album en cette année 2009, assurément tourné vers le dieu Power-Pop à la surprise de tout le monde. "21st Century Breakdown" serait-il un énième pied-de-nez de la part du combo de Berkeley qui a su souvent répondre présent en terme de qualité musicale ou juste une accalmie dans la sphère punk-rock ? Analyse...