A Paris, une épicerie sociale craint pour son avenir

Publié le 13 septembre 2009 par Ressol

Aprטs la fermeture de son magasin du 18טme parisien, la Courte יchelle est l’une des rares יpiceries sociales en activitי dans la capitale. Or, l’ֹtat vient de retirer sa subvention.

C’est א la frontiטre du pיriph’, א portיe d’oreille des embouteillages et d’un chemin de fer que s’ouvrent chaque matin les portes de la Courte יchelle. Lא, dans un joyeux brouhaha crיי par une flopיe de bיnיvoles seniors, des hommes et femmes viennent remplir leurs paniers... א prix bradיs. Un produit vaisselle, un paquet de pגtes ou une plaquette de beurre pour un euro. Une crטme anti-rides ou un rפti de bœuf pour 3 ou 11 euros. "Je viens de m’acheter un super blouson pour 10 euros. Et il va me tenir super longtemps", s’enthousiasme Guy, aide soignant et pompier volontaire. Avec deux enfants א charge et une compagne intermittente du spectacle, l’homme avoue avoir du mal א joindre les deux bouts. "Dans un supermarchי, certaines de nos familles dיpenseraient 300 euros par semaine. Chez nous, quand elles ont dיpensי 60 ou 70, c’est le bout du monde. Et avec חa, elles peuvent tenir huit jours !", souligne Danielle Gagnon, la volubile patronne de l’association.