Je suis en train de finir “Death March: The Complete Software Developer’s Guide to Surviving “Mission Impossible” Projects ” de Edward Yourdon qui parle d’un peu tout sur les projets “plan loose”, et, pour ce qui m’intéresse ici, des modèles mentaux.
Comment s’organise l’expérience “soft” que l’on acquiert en général et en gestion de projet en particulier ?
J’ai tendance à retenir ce qui a pu marcher, sous forme de règles (non écrites) du genre : si tel évènement se produit, alors ca veut dire que tel fait est vrai et dans ce cas il faut prendre telle action. On reproduit ce qui a fonctionné par le passé.
Le problème étant dans ce cas que les choses ne sont pas forcément identiques. Il ne s’agit pas des mêmes personnes, de la même culture d’entreprise, du même contexte, du même historique. Même l’auteur de ces lignes à changé. Et donc une fois l’action prise, les conséquences ne seront pas les mêmes.
J’ai une autre tendance, qui consiste à idéaliser les gens avec qui j’ai pu tavailler. Vous n’avez pas connu Jacques R. ou Philippe R. ou Henri P. ou Georges H. . Moi si. Ils ont représenté à un moment donné l’idéal, même perfectible, le modèle, l’idole. Et donc même après avoir travaillé avec eux, ils reste un écho de nos échanges, de leur propos, un fantôme qui peut vouloir me guider.
Le problème c’est que dans la situation présente, ils n’auraient pas forcément réagi comme ils ont réagi par le passé. Et quand bien même ils auraient eu une réaction simillaire, ma mémoire défaillante ne m’aurait pas restitué tous les détails. Et même si j’avais tous les détails, je n’ai pas forcément les qualités pour faire les choses comme ils l’auraient fait.
Conclusion : conserver l’esprit du débutant pour rester vigilant et adapter son comportement à ce qui se passe, ici et maintenant, avec les personnes présentes.