Cette rubrique suit l’actualité éditoriale et présente les
derniers ouvrages reçus par Poezibao.
Il ne s’agit pas de fiches de lecture ou de notes critiques et les
présentations font souvent appel aux informations fournies par les éditeurs.
°Fanny Howe, O’Clock, Éditions Grèges
°Revue Action poétique, n° 197
°John Keats, Les Odes, Arfuyen
°Amina Saïd, L’Absence l’inachevé, La
Différence
°Guy Viarre, Le Moins du monde, Éditions
Grèges
°Rodrigue Marques de Souza, [imae],
oracle, Éditions Grèges
°Pierre Mertens, Le Don d’avoir été
vivant, Éditions Écriture
°Sapho, Guerre, Words y plato, La
Différence
°Mathieu Hilfiger, D’une Craie qui s’efface,
précédé de Reflets et Disgrâce, L’Harmattan
°Mohammed Khaïr-Eddine, Soleil arachnide,
Poésie/Gallimard
°Jean Mambrino, Grâce, Arfuyen
°Yannick Mercoyrol, Géométrie des organes,
Éditions Grèges
°Mario Urbanet, Lieux communs où l’on
patiente, Éditions le Serpolet
°Anthologie Poésie des troubadours,
Points/Poésie
Fiches détaillées de tous ces livres en
cliquant sur « lire la suite de…. »
•Fanny Howe
O’Clock
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) et présenté par Vincent Dussol
Éditions Grèges, 2009
18 € - sur le site
de l’éditeur
Le livre rassemble deux recueils de l’auteur : O’Clock (London, Saxmundham : Reality Street Editions 1995) et
The Lyrics (Saint Paul,
Minnesota : Graywolf Press 2007. Dans la production importante de Fanny
Howe, ces deux titres ont en commun l’évocation de l’Irlande, le pays de sa
mère, avec laquelle cette poète américaine née en 1940 a entretenu des liens
étroits et fondamentaux. La première édition de ses poèmes choisis, parue en
2000, réservait d’ailleurs une place de choix aux textes d’O’Clock. Ils se présentent sous la forme de notations souvent
brèves, faites au fil des jours et des heures - d’où le titre - mais, par la
grâce de l’écriture, ces moments prélevés dans le flux du temps historique sont
comme soustraits à son cours pour rejoindre d’autres temporalités. La terre
irlandaise est imprégnée de mythologie celtique et de culture catholique et
Fanny Howe, catholique progressiste, y dialogue avec ces deux traditions à
travers sa condition de femme, les accidents heureux ou malheureux - sources de
désespoirs ou d’émerveillements - dont son quotidien est fait et les événements
du monde contemporain. Dieu et les êtres humains sont interpellés pour ce
qu’ils font ou laissent faire : nous sommes au début de la dernière
décennie du xxe siècle,
dans les pires années de violence de la Guerre civile en Irlande alors que le
processus de paix est sur le point de s’enclencher. Ces poèmes du quotidien,
intensément métaphysiques et d’une extrême acuité dans l’observation de la
nature ne sont pas sans rappeler Emily Dickinson, cette autre chroniqueuse
subversive de sa vie face à Dieu. Il faut ensuite lire les textes du retour
poétique de Fanny Howe en Irlande. L’abrupt du questionnement, la
non-complaisance envers soi, la tension intellectuelle et existentielle sont toujours
là. Le cadre d’un monastère radicalise les questions que la Catholique
insoumise et engagée qu’elle est, pose à la religion et au fonctionnement du
monde. Mais en ce lieu clos, la langue se délie et la ligne s’allonge : le
champ autobiographique s’élargit vers l’amont et l’aval. C’est une véhémence
lyrique qui par moments se déploie. Et la célébration du lieu tempère
l’angoisse du deuil et de la mort qui sourd de la voix de celle qui parle.
Fanny Howe était ermite. Elle se montre dans ces textes récents intégrée à une
communauté. Mais elle se sait et se veut toujours de passage, voyageuse. D’une
rive à l’autre de l’Atlantique, elle est une figure pérégrine, soucieuse du
cours du monde.
•Revue Action Poétique
n° 197
septembre 2009
13,50 €
Au sommaire de ce numéro de rentrée, des textes de Florence Pazzottu, Claude
Minière et Frank Smith, Thierry Clermont, Séverine Daucourt-Fridriksson, Hélène
Ferré-Otani, Pierre Vinclair et un important dossier regroupant dix poètes
kurdes.
•John Keats
Les Odes
traduit de l’anglais par Alain Suied
Arfuyen, 2009
15 € - sur le
site de l’éditeur
« Alain Suied est mort le 24 juillet 2008. Il se savait condamné depuis
plusieurs semaines et consacra ce temps à la méditation d’un poète qu’il aimait
depuis toujours entre tous : John Keats.
Depuis l’hémorragie de février 1820, Keats lui aussi avait vécu sa dernière
année comme une « vie posthume ». Et Keats lui aussi souffrait
que ses poèmes ne rencontrent pas un accueil plus chaleureux et fera graver sur
sa tombe l’épitaphe suivante : « Here lies one whose name was writ
on water » (Ci-gît un dont la gloire fut écrite sur l’eau).
Terrible répétition des choses à deux siècles de distance…
En 1990 avait paru aux Éditions Obsidiane la traduction de La Vigile de
la Sainte-Agnès de Keats par Alain Suied, puis, en 1994, dans les
Cahiers d’Arfuyen sa traduction des Odes, suivies de La
Belle Dame sans Merci. Alain Suied avait souhaité que l’ensemble soit
repris en un seul volume avec de nouveaux textes de présentation. Il avait eu
le temps de relire le volume et ne cessa de l’enrichir des aperçus neufs que sa
relecture passionnée des textes de Keats suscitait en lui durant sa propre
maladie. La présente édition intègre ces derniers éléments.
Grâce à Alain Suied, nous pouvons lire Keats non plus comme « le
grand poète anglais » mais comme notre contemporain : « En
modernisant (à outrance ?) ma traduction, écrit Suied, je ne
fais que suivre l’exemple et l’injonction du poète. N’est-ce
pas à travers ses choix si ″subjectifs″ (et tellement moqués à son époque !)
qu’il a ouvert la voie à toute la Poésie moderne ? » C’est le privilège du grand traducteur de donner
à relire les classiques autrement. C’est le cas d’Alain Suied avec Keats. (Extrait
de la présentation du livre sur le site de l’éditeur)
•Amina Saïd
L’Absence l’inachevé
Éditions de la Différence, coll. Clepsydre, 2009
13 €
« De recueil en recueil, Amina Saïd poursuit un chant, une parole
essentielle qui semble venir d’un temps immémorial qui travers les
hypothétiques modernités. Ici les villes, les ports, les lieux qui sont nommés,
Djibouti, Dakar, Tombouctou, Heidelberg, Amsterdam, Durban, sont comme des
tonalités sur une trame qui ne change guère. » (extrait du prière d’insérer)
Amina Saïd est né en 1953, à Tunis, d’une mère française et d’un père tunisien.
Elle fait des études d’anglais à Paris et devient enseignante.
•Guy Viarre
Le Moins du monde
Éditions Grèges
11 € - sur le site
de l’éditeur
« Ce livre a très probablement été rédigé durant l’été 2001, soit quelques
mois seulement avant le suicide de l’auteur. Contrairement à la plupart des
écrits de Guy Viarre, nous n’en connaissons qu’une seule version, sous la forme
d’un tapuscrit relié, retrouvé dans les papiers du poète à Tarbes. Cet ouvrage
est à n’en pas douter l’une des extrémités de l’œuvre de Guy Viarre. La
fragmentation de la langue, la crispation du sens, l’épuisement du poème, déjà
présents dans les livres précédents, arrivent ici à leur comble. Cela fait de Le Moins du monde un livre déroutant,
dont la lecture pourra être jugée « difficile ». Il n’en demeure pas
moins que ce poème éclaté, qui annonce à sa manière une terrible défaite, reste
le témoin poignant d’une expérience hors du commun, aux limites de ce que peut
un homme, avec sa langue, et contre elle. À la lisière d’un impossible - celui
que fréquentait Guy Viarre dans les derniers mois de sa vie. » (site de l’éditeur)
•Rodrigue Marques de Souza
[Imae, Oracle]
Éditions Grèges, 2009
12 € - sur le site
de l’éditeur
« Quatrième livre de poésie de l’auteur, [imae], oracle a été rédigé entre 2006 et 2007, sur l’Île de Madère
et à Paris. Son écriture, à la fois viscérale et froide, charnelle et
abstraite, distanciée et intime, n’est pas sans évoquer les poétiques de Patrick
Wateau, Bernard Noël ou Jean-Louis Giovannoni. Si son nom semble en partie
inintelligible, [imae], oracle
constitue une recherche obstinée, implacable, une parole oraculaire d’amour et
de deuil séparée et mêlée, et un ensemble poétique très cohérent - cohérence
d’écriture, de ton, de composition et de thème. L’interrogation du corps et du
sens constituent la ligne de basse continue qui traverse le livre. Entre
agencement d’organes et lieu d’épuisement de la langue, le corps s’y décline,
avec violence, au fil de poèmes qui, avec une rage mordante, le scrutent dans
ses variations et ses errances, ses blessures et ses inconnus, ses vertiges et
ses plaisirs fatigués, ses bassesses, ses essoufflements et ses respirations.
Dire cette dualité irréductible de tout corps vivant constitue l’horizon de ce
livre de Rodrigue Marques de Souza. » (site de l’éditeur)
•Pierre Mertens
Le Don d’avoir été vivant
Essais
Éditions Écriture, 2009
22 € - sur
le site de l’éditeur
« Grand lecteur devant l'Eternel, Pierre Mertens évoque les auteurs qui
l'ont marqué et qui ont inspiré son œuvre : le poète allemand Gottfried Benn
(qui vécut à Bruxelles), l'Argentin Julio Cortazar, Milan Kundera, Marguerite
Duras, André Malraux, Pier Paolo Pasolini, Malcolm Lowry, Cesare Pavese, Paul
Gadenne, Iouri Tynianov...
Mais c'est à Franz Kafka qu'il consacre les pages les plus vibrantes. Quant à
Pasolini, qu'il a personnellement connu, il en parle avec la ferveur d'un ami
lucide.
Un livre qui reflète la vaste culture de son auteur et sa faculté à jeter des
ponts entre des écrivains qui, souvent, ne se sont jamais rencontrés. » (Site
de l’éditeur)
•Sapho
Guerre, Words Y Plato
Éditions de la différence, coll. Clepsydre, 2009
10 € - sur
le site de l’éditeur
« Après Le Livre des quatorze
semaines, Sapho de Marrakech, revient avec un recueil étonnant, libre, drôle
et rythmé où l’espagnol, le français et l’anglais s’invitent
“criar arboles tres
y en medio
souffler au ciel
throw in the wind”
pour réveiller le lecteur prisonnier de la grammaire, des idées toute faites,
des sons attendus.
Trois parties : La Guerre, Allegro ;
Parler/poètes, Adagio ; Plateau,
Furioso scandent ce livre jubilatoire
où gravité, jeu, beauté, fantaisie et impromptus tour à tour font mouche. »
(site de l’éditeur)
Née à Marrakech, Sapho arrive à Pairs dans les années 70. Juive marocaine
française, polyglotte, elle est comédienne, chanteuse, auteur-compositeur,
écrivain et peintre.
•Mathieu Hilfiger
D’une craie qui s’efface, précédé de Reflets de Disgrâce
Préface de Pierre Dhainaut
L’Harmattan, 2009
11 € - sur
le site de l’éditeur
Ce livre est disponible en version numérique
« Ce qui importe à l'auteur ici ce n'est pas de se mettre en valeur, mais
de permettre au poème de surgir. Les mots ne seront justes, personnels, que
s'ils sont d'abord ceux que réclame cette mise au monde. Un livre d'initiation.
Tous les poèmes sont des mises en question comme si aucune de nos définitions
ne suffisait : qu'est-ce que la nuit ? Qu'est-ce qu'un chemin ou un rivage ? Et
tous simultanément sont des actes de naissance qui font de la fragilité même
une force. » (site de l’éditeur).
Mathieu Hilfiger est né en 1979 à Strasbourg. Il a fait des études de lettres,
de philosophie et de langues anciennes. . Il a créé et dirige la revue Le Bateau Fantôme.
•Mohammed Khaïd-Eddine
Soleil arachnide
Édition nouvelle présentée par Jean-Paul Michel
Poésie / Gallimard-
6, 40 € - sur
le site de l’éditeur
Avec Mostafa Nissabouri, Mohammed Khaïr-Eddine (né en 1941 à Tafraout) lance en
1964 un manifeste, « Poésie toute », crée peu après la revue Eaux vives, qui sera de courte durée, et
fera partie du groupe initiateur de Souffles
avec Abdellatif Laâbi. Après une brève carrière dans l'administration, il
quitte le Maroc en 1965 pour s'installer en France. Dès ses premiers écrits, il
affiche clairement une stratégie littéraire qui abolirait les genres. Pour lui,
il n'y a ni roman ni poésie, il y a l'écriture. Une écriture sans dieu ni
maître, sans pays ni tribu. « Il faut bâtir sur le vide », clame-t-il
dans Agadir, son récit inaugural. La
langue pour ce faire ne sera pas en reste. Khaïr-Eddine ouvre à la machette son
chemin dans la jungle des mots. Dans la flore et la faune ambiantes, il élit
les animaux les plus rares, les plantes aux noms oubliés. Il écrit ainsi avec
son « sang noir » un texte d'un seul tenant dont la coulée brûle sur
son passage tous les dogmes et finit par pousser le lecteur au bord de l'abîme.
Excessif dans la vie, démuni dans la mort (survenue en 1994, cinq ans après son
retour au Maroc), Mohammed Khaïr-Eddine s'en va après avoir défoncé les portes
interdites et pris d'assaut les murailles de l'indicible. Saluant André Breton
le lendemain de sa disparition, il rédigeait, aurait-on dit, sa propre épitaphe
: « Poésie, ma morgue, ma sérénité et mon naufrage. » (site de l’éditeur)
•Jean Mambrino
Grâce
Arfuyen, 2009
12,50 € - sur
le site de l’éditeur
Après L’Hespérie, pays du soir (2000), La Pénombre de l’or (2002),
L’Abîme blanc (2005), Comme un souffle de rosée bruissant (2006)
et Les Ténèbres de l’espérance (2007), ce nouveau recueil, Grâce,
est le sixième livre de Jean Mambrino que publient les Éditions Arfuyen.
D’autres collaborations avec Arfuyen ont eu lieu : les traductions de Hopkins
par Jean Mambrino ont paru sous le titre Grandeur de Dieu (2005) et il a
également préfacé le livre de Pär Lagerkvist, Pays du soir (oct. 2005),
et, tout récemment, Le Repos dans la lumière (2007), de Joseph Joubert
dans la collection Les Carnets spirituels.
Grâce : est-il un plus beau titre pour un livre, mais aussi un titre
plus exigeant ? Grâce, comme un cri pour être sauvé. Grâce comme la célébration
d’un don reçu. Grâce, comme la douceur d’une vision.
Les Ténèbres de l’espérance étaient le récit d’une descente en enfer :
celui du manque d’espoir qui ronge notre temps, comme une maladie : « Que
peux-tu saisir si tes mains sont de cendre, / tes yeux globules de poussière ?
si leur rayon, / à peine allumé, n’est qu’un éclair éteint ? / La foudre de ta
pensée faiblit avant / de naître, disent-ils, lumignon fragile, lueur /
intermittente au sein de la poudre de ta chair. » Pour dire cet univers de
tristesse et de violence, la voix de Jean Mambrino était devenue hachée,
saccadée.
Dans Grâce, le changement est complet, comme en témoignent, dans leur
tonalité très contemplative, les titres des suites qui constituent le livre : Un
seul amour, L’humble entrée, L’intimité de l’arc-en-ciel, Vers la cime du
repos, Ce baiser nommé prière, Quand j’en rêvais, Sa couleur suffit,
L’espérance est ta sur-vie, Ô Toi, Silence. Comme en témoigne aussi
l’épigraphe de recueil, tiré de saint Jean Chrysostome : Totalement partout.
Ici l’absence ne règne plus, ici la confiance est revenue et une sérénité
aimante. Ici est vraiment le royaume de la grâce, où l’homme n’est qu’attention
et gratitude. (Site de l’éditeur, extraits)
•Yannick Mercoyrol
Géométrie des Organes
Éditions Grèges, 2009
11 € - sur le site
de l’éditeur
Géométrie des organes est le résultat
d’un long moment d’écriture, de ratures, de replis, de silences, qui s’est étendu
de 2001 à fin 2007. Des extraits (repris ou non dans le livre) ont paru dans
Grèges n°8 et dans le collectif Un temps.
Création contemporaine en Ardèche (Faire Part). La question déterminante
que pose le livre est celle du rapport entre unité (problématique) du corps et
dispersion des organes. Elle amène à confronter deux postures idéologiques
antagonistes et figées, celle qui ferait du corps un agrégat mécanique
d’organes, et celle qui verrait en lui une unité traversée par l’esprit. Un
corps n’est jamais que l’un ou que l’autre, il est entre viande et chair,
violence et passation. Il s’agit alors de circuler entre ces deux options et de
chercher, par le biais d’interrogations connexes (la nomination, l’espace,
l’obstacle...), à établir un forme d’insavoir du corps, qui serait constitution
d’un sujet. (Site de l’éditeur)
•Mario Urbanet
Lieux communs où l’on patiente
Éditions Le Serpolet, 2009
10 €
« Mario Urbanet, descendant par son père d’émigrés italiens, a vécu une
partie de sa vie active dans le bâtiment. La suite, divers métiers, un
engagement militant et depuis quelques années le voilà passeur de mots. Conteur
pour un public d’adolescents, de détenus, il tente de faire partager sa passion
pour l’écriture. Tout lieu est pour lui espace d’inspiration, lieux du
quotidien, lieux de découverte au cours de voyages, mais aussi ces ″lieux d’attente″
où l’autre est observé, attendu comme pour un rendez-vous avec soi-même. »
(dos du livre)
•Anthologie Poésie des troubadours
préface et choix de Henri Gougaud
Texte français de René Nelli, René Lavaud et Henri Gougaud
publication le 24 septembre – 7, 50 €
La littérature de langue d’oc diffuse en Europe la fin’amor, appelée plus tard « amour courtois », et la poésie des
troubadours constitue un art lyrique majeur et fondateur. Issus de tous les
milieux, les troubadours louent la nature, chantent l’amour et la joie d’être
au monde, évoquent le néant, la fin des temps, et la société de leur époque.
Cette anthologie, dirigée et préfacée par Henri Gougaud, rassemble une
quarantaine de poètes occitans parmi les plus importants et les plus
représentatifs de cet art des troubadours, mêlant chansons et poèmes à la fois
courtois et savants, populaires et inventifs (Guillaume de Poitiers, Jaufré
Rudel, Raimbaut d’Orange, Bernard de Ventadour, Peire d’Auvergne, etc.). (site
de l’éditeur)