Le parrainage donne un espoir réel

En général, lorsque des adolescents choisissent un métier, ils ne penchent pas directement vers la microbiologie…

Encore moins lorsqu’ils grandissent dans un bidonville de Kampala, en Ouganda !

Pourtant, Julian Karugaba est aujourd’hui coordinatrice du laboratoire de tests cliniques sur le VIH en Ouganda.

Des débuts bien difficiles :

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Julian est née dans une famille de sept enfants, cinq filles et deux garçons. Ses parents louaient une toute petite maison dans la banlieue de Kampala, à Mulago.
“… seulement deux pièces, et six enfants qui devaient se partager un lit simple, ce n’était pas l’idéal” dit Julian.

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Son père était chauffeur de camion, il gagnait tout juste de quoi faire vivre la famille.
“Recevoir une éducation était totalement hors de question. Cependant, ma mère essayait de rassembler tout l’argent qu’elle pouvait afin de nous envoyer quand même à l’école.”

Mais lorsque Julian avait neuf ans, son père est décédé, laissant Julian et sa famille dans le désespoir, rejetés par leurs proches.

Une lueur d’espoir :

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Pourtant, c’est à peu près à ce moment-là, en 1993, que Julian intégra le programme de parrainage, devenant le premier enfant parrainé de ce centre d’accueil.
” J’étais si heureuse. Ma mère l’était tout autant. C’était un tel soulagement pour nous ! ”

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La vie s’est considérablement améliorée pour cette famille. Trouver l’argent pour envoyer les enfants à l’école n’était plus un souci et, grâce aux encouragements de son parrain, Julian se révéla être une élève brillante.
” Mon parrain était un docteur, il m’a beaucoup inspirée. Je voulais être comme lui et c’est pour cela que j’ai choisi de faire des études scientifiques. ”

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Julian savait qu’elle ne pouvait pas prendre à la légère cette chance d’aller à l’école, elle s’engagea donc de tout son cœur dans ses études mais aussi dans les activités de l’église.
” J’ai postulé pour étudier les technologies de laboratoire biomédicales. Lorsque j’étais petite, j’aimais beaucoup faire des expériences. Quand on m’a dit qu’il existait une telle filière, j’ai alors pensé : ” Voilà ce que je veux faire ! ”

Motivée, déterminée, passionnée !

Ces trois mots pourraient décrire ce petit bout de femme. Ce sont certainement ces qualités qui lui ont permis de devenir la coordinatrice du laboratoire de tests cliniques sur le VIH en Ouganda.

Elle a pu ensuite poursuivre sa carrière au Royaume-Uni, où elle étudie actuellement à la London School of Hygiene. Son rêve est de faire partie de l’équipe qui, peut-être un jour, découvrira le remède au VIH/SIDA.

Plus que tout autre chose, Julian exprime sa reconnaissance à l’égard de son parrain :

” Je me souviens des lettres qu’il m’écrivait lorsque j’étais petite.

Elles étaient toujours un encouragement pour moi.

Je ne serais pas celle que je suis aujourd’hui si mon parrain ne m’avait pas manifesté son amour pour moi par ses cadeaux, son soutien financier et son intérêt pour moi. ”

Retrouver le site de parrainage ici ; http://www.sel-france.org/