En France ,ce chenil est considéré comme une honte ,et passible de fortes sanctions.
A Craiova,ce chenil serait considéré normal,et aurait les applaudissements du public
et pourtant dans les deux cas ,on est en Europe,donc les lois devraient etre appliquées de la meme manière.
A Pélissanne, le chenil de la honte
Les chats et les chihuahuas ont été confiés aux SPA de Salon et Cabriès. Les rottweillers seront récupérés demain matin.
Dans la campagne entre Pélissanne et Lançon-de-Provence, une trentaine de chats (sacré de Birmanie), une dizaine de chihuahuas et une cinquantaine de rottweillers (chiens de 2e catégorie dont l'élevage est autorisé) étaient voués à une mort certaine dans cet "élevage" qu'un gendarme qualifiera de "camp de concentration pour animaux".
C'est à la suite de plusieurs plaintes de clients que les services de la répression des fraudes tomberont sur ce qui est aujourd'hui un véritable mouroir pour chiens et chats. Une opération exceptionnelle de sauvetage et de récupération des animaux a été conduite hier (et se poursuivra demain), à la demande du parquet d'Aix-en-Provence, par la gendarmerie de Lançon et les services vétérinaires de la Préfecture.
"C'est la première fois que nous conduisons une action d'une telle ampleur, explique Fabrice Michel vétérinaire à la DDSV (direction département des services vétérinaires). "Nos services avaient à plusieurs reprises mis en demeure la propriétaire mais sans effet."
Ce qu'ils vont trouver sur place dépasse l'entendement : des chiens et des chats entassés sans soin, ni eau, ni nourriture pour la plupart, couverts de parasites dans un espace clos, une chienne rottweiller enfermée avec ses chiots dans une dépendance de ce qui était la cuisine de la maison et tout autour de l'habitation des cages en fer où trépignent des molosses, des rottweillers jeunes ou adultes.
Le tout enveloppé d'une puanteur de cadavre ! Cadavres que l'on retrouvera à quelques mètres à peine sur un tas de sacs poubelles. "C'est une dame qui a commencé par un élevage de chats (le lieu s'appelle toujours "la chatterie") et qui s'est laissée débordée. Elle s'est même fait attaquée par ses chiens", explique un gendarme.
La propriétaire des lieux a été placée en garde à vue et sera présentée au juge cet après-midi. Elle risque une lourde amende, une peine de prison avec sursis et la suppression de sa capacité d'éleveur. Au vu de la quantité d'animaux à récupérer, les refuges de Salon, Cabriès et Paris (pour les rottweiller) ont été sollicités. "Les animaux seront placés chez eux en attendant la décision du juge et la possibilité de les proposer à l'adoption".