Un coup de chapeau à ses hommes ou femmes qui savent venir au secour d 'animaux un peu plus farfelus que d autres pour mettre leur vie et parfois elles des sauveteurs en danger.Encore merci de toute la communauté pour tous ces gestes citoyens.
Quissac. Annabelle s'était fait la belle au fond d'un trou Le jour de l'Assomption, une vache est malencontreusement descendue sous terre. Les pompiers lotois ont secouru l'animal de 600 kg.
Annabelle est saine et sauve. Elle a été soulevée du fond du trou dans lequel elle a été retrouvée à Quissac, samedi après-midi, le jour de l'Assomption.
Dieu soit loué… et les pompiers lotois aussi. Annabelle, c'est le prénom d'une vache vachement bien élevée puisqu'elle n'a pas opposé la moindre résistance aux hommes du GRIMP (le Groupement d'intervention en milieu périlleux basé à Cahors) qui ont pris le taureau par les cornes, ou plutôt la vache par le corps, afin de restituer la belle Annabelle à son propriétaire.
Il faut tout de même savoir que la bête affichait la bagatelle de 600 kg sur la balance. Cette magnifique blonde d'Aquitaine, âgée seulement de 4 ans, a fait une chute de plus de 6 mètres (soit l'équivalent de 2 étages) sans aucune égratignure apparente. Les hommes du GRIMP sont entraînés pour ce type de sauvetage généralement conduit pour secourir des personnes et des animaux moins imposants que la vache de Quissac.
Ces spécialistes ont reçu l'appel leur signalant la présence de cette vache dans un trou, vers 14 h 50. Annabelle était portée disparue depuis deux jours. Elle venait juste d'être localisée par son propriétaire à Quissac donc, près de Fontanes du Causse, au cœur de la forêt de La Braunhie.
Le plus dur restait à faire : hisser la prisonnière hors de cette igue.
Il s'agit d'une sorte de puits naturel creusé dans le calcaire et pouvant aboutir à une rivière souterraine.
Les grands moyens
Les hommes du GRIMP ont alors déployé les grands moyens pour sauver la vie d'Annabelle et rendre celle-ci aussi célèbre que la fameuse Marguerite, la mythique héroïne du film « La vache et le prisonnier » avec Fernandel.
À Quissac, les rôles étaient inversés, c'est la vache qui était prisonnière. Les pompiers ont placé toutes les poulies, les cordes et les leviers nécessaires afin de sortir Annabelle de ce trou où elle ne pouvait pas esquisser le moindre mouvement. La Piqûre sédative du capitaine vétérinaire Claire Chabot, atténue très vite le stress manifesté par Annabelle. Le lieutenant Pierre Maisonneuve émet une hypothèse pour expliquer la disparition soudaine de la vache : « Elle avait été décornée. Annabelle ne pouvait donc ni attaquer, ni se défendre. Elle a peut-être été rejetée par le troupeau ou bien elle est partie d'elle-même », dit-il. Le sauvetage a duré un peu plus de trois heures et a réclamé une grande débauche d'énergie. Les pompiers du GRIMP (une dizaine) ont été rejoints par leurs homologues de Labastide-Murat. Au terme des opérations, la joie du propriétaire de l'animal faisait plaisir à voir lorsqu'il a compris qu'Annabelle était définitivement tirée d'affaire.
La vache, quant à elle, s'en sort avec une belle frayeur. Pourvu que son lait ne tourne pas !
autre endroit,autre cas:
Vallée d’Ossau: une vache secourue par hélicoptère
La vache blessée se trouvait sur les estives d’Ossau, à Bious, à 1.900m d’altitude.
Elle avait fait une chute de 50m et souffrait de plaies et de contusions. Sans secours humains, elle aurait été condamnée.
L'animal a été accroché à un câble, puis l’hélicoptère l’a transporté jusqu’au camion de l’éleveur qui était stationné à l'entrée du plateau de Bious-Artigues. La manipulation a duré environ 15 minutes.
Le coût de l’opération, qui est de 350 euros H.T., est financé par l'Institution patrimoniale du Haut-Béarn (d’Oloron) à hauteur de 80 % et à 20% par l’éleveur.
L’institution a l’habitude de réaliser ce genre d’interventions. Elle en a déjà fait trois cette saison.