Sur la pointe des pieds, je me suis invitée … Toute nouvelle, un peu gênée, je fais mon entrée.
Timide mais fonceuse, optimiste que je saurai vous plaire, vous faire sourire, vibrer, rêver.
Car la rêveuse rêve, toujours. Éveillée ou endormie, elle imagine, invente, suggère, souhaite … rêve.
Qui est-elle, cette rêveuse ? Ex-montréalaise, transplantée avec bonheur dans la campagne Portneuvoise. 41 ans avec une grande douce, ma joie, la moitié de mon âme, adolescente de 14 ans. Célibataire plus ou moins contente de cet état depuis 5 ans. Des semaines entières à vénérer cet état de solitude amoureuse et d’autres à souhaiter changer d’état. C’est selon … J’attends, encore, qu’on m’apprivoise…
Tel le renard du petit Prince, j’attends quelqu’un qui saura m’apprivoiser. Parfois, j’ai l’impression que ça y est. Un rituel s’installe, les habitudes se prennent et le bonheur d’attendre aussi. Si du retard s’installe dans les habitudes, je m’inquiète et m’interroge – Ai-je dit ou fait quelque chose ? Si l’autre est au rendez-vous, je me mets alors à croire à un futur possible, à un développement à venir. Différents scénarios se créent et je me mets en attente – je veux voir et vivre ce qui va arriver.
Souvent, un jour la bulle est crevée – doucement ou brutalement. Mon coté cartésien reprend le dessus et je me retire alors – je redeviens farouche, inaccessible. On peut m’apprivoiser rapidement mais on peut me perdre tout aussi vite. Je donne le meilleur de moi-même, à petite dose, en personnalisant au fur et à mesure que la confiance s’installe. Néanmoins, je réussis à garder une distance émotionnelle – c’est ma sécurité. Alors, quand tout éclate, je reprends mon baluchon, mes idées et poursuit mon chemin – jusqu’au prochain petit Prince…