Hier matin, avec Marie, nous sommes allées voir
Rien de personnel en avant-première : un premier film dur sur la mécanique diabolique de l'entreprise, où Darroussin et Podalydès jouent merveilleusement bien, comme d'habitude. C'est lucide, implacable, construit avec rigueur et singularité, et heureusement, par une astucieuse pirouette, ça se termine sur une note d'espoir. Il y a unité de temps et de lieu. C'est l'histoire d'un exercice de "coaching" (quel mot affreux) d'un grand labo pharmaceutique, autour d'un cocktail, donc on y boit beaucoup : des bulles et des pas bulles !
Je retourne au ciné ce soir et j'espère que le dernier Christophe Honoré, Non ma fille tu n'iras pas danser, sera plus léger. En attendant l'heure bénite où je m'enferme dans une salle de ciné, je feuillète les trois livres que j'ai achetés cette après-midi à La Boîte à livres. Trois ouvrages fondateurs de la pensée écologiste qui viennent d'être réédités : Vers l'écologie profonde, d'Arne Naess (un philosophe norvégien), Printemps silencieux, de Rachel Carson (préfacé par Al Gore) et La planète aux pillages, que Pierre Rabhi nous a conseillé vendredi. La légèreté, ce sera pour après.
Photo : X Noir, grand absent du cocktail cynique du film Rien de personnel.