Je me demandais depuis quelques temps quelle nouvelle ignominie les publicitaires allaient trouver. Après la femme objet, voici l'enfant à vendre. Ou plutôt l'enfant pour vendre.
Nous nous souveons tous de la pub pour une eau de source où des bébés dansaient pour nous rappeler d'acheter cet élixir de jouvence, c'était déjà très limite. Mais là le pas est franchi : pour Renault, un enfant équivaut à une voiture !
Voici donc l'enfant ramené au rang d'objet, de chose à acheter. Sans scrupule, sans autre forme de pensée que "notre marque est maintenant fière de vous présenter ces bébés, que vous pourrez conduire".
Affligeant ? Oui. Amoral ? Totalement. Mais rien ne semble choquer au delà de cela, ils sont "tellement mignons ces petits".
Sauf que l'image qui est derrière et l'idée qu'elle véhicule (sans mauvais jeu de mot) est nauséabonde. L'enfant prescripteur, objet et roi est donc le nouvel atout des publicitaire.
Quand on détruit l'enfance, on tue l'humanité...