Genre : Clip vidéo musical
Année : 1975
Durée : 8,30min
La critique de ClashDoherty :
En 1974, Led Zeppelin fonde Swan Song, leur propre label (hébergé par Atlantic, leur maison de disques). Ce label produira Dave Edmunds, Bad Company... et accueillera, bien entendu, toutes les productions du groupe.
Premier album du groupe à sortir sous ce label dont le logo représente la chute d'un ange (ou d'Icare) et dont le titre est sinistrement prémonitoire (chant du cygne), Physical Graffiti.
Un double album. Le premier double album du groupe, et leur seul double album studio. Un disque assez spécial.
En effet, Physical Graffiti est un double album proposant aussi bien des titres inédits enregistrés en 1974 (notamment le morceau que je vous propose aujourd'hui, Kashmir, mais aussi Ten Years Gone ou Custard Pie) que des titres enregistrés les années précédentes, lors des sessions des albums III, IV et Houses Of The Holy, et mis de coté à l'époque soit par manque de place (vinyle, vinyle, vinyle...), soit parce qu'elle plaisaient moins au groupe que les autres.
En tout, 7 titres (dont The Rover ou Down By The Seaside, ainsi que Houses Of The Holy, ayant donné son titre à l'album précédent sans pour autant avoir été gardée pour la mettre dessus en 1972) sont des anciens, et 8 titres sont des inédits.
Le tout est habilement mélangé, et seule la voix de Plant, un peu rauque depuis 1973, permet de vraiment différencier les anciens titres des nouveaux.
Il y a à peu près de tout sur ce double album (toujours double en CD, d'ailleurs). Du grandiose (Kashmir, The Rover), du très bon sans pour autant être grandiose (Trampled Under Foot, Down By The Seaside), et du moyen (Black Country Woman, Houses Of The Holy, et un In My Time Of Dying de 11 minutes, trop long et répétitif, qui aurait gagné à être raccourci d'au moins 4 minutes).
Pièces maitresse de l'album, Kashmir, morceau achevant le disque 1 en fanfare, et faisant partie de la légende du groupe (Puff Daddy le récupèrera, en le mixant avec la rythmique de When The Levee Breaks, pour la BO du film Godzilla, et Télé-Foot, sur TF1, utilisera ce remix raté pendant des années) ; Kashmir, où le morceau sur lequel la guitare de Jimmy Page se fait le moins entendre, les arrangements symphoniques et orientaux étant totalement privilégiés.
Ce morceau est très oriental, et aborde, entre autres, les souvenirs de voyages de Robert Plant au Maroc et dans les pays arabes (pas nécéssairement au Cachemire).
Bien des années plus tard, Plant et Page, avec des musiciens orientaux, en feront une version live unplugged (acoustique) de toute beauté.
Mais pour beaucoup, la version initiale, studio, est la plus réussie. C'est un des trois morceaux les plus grandioses du groupe, et c'est un des moins rock, aussi, car on n'entend quasiment pas de parties de guitare (mais ces arrangements, cette batterie... putain !!).
Kashmir est le joyau absolu de Physical Graffiti, malgré la présence, sur ce double album pas parfait mais très sympathique et culte, de Ten Years Gone ou The Rover. Que dire devant tant de beauté ? Ooooh, let me take you there, let me take you there...
Note : 20/20
Oh let the sun beat down upon my face, stars to fill my dream
I am a traveler of both time and space, to be where I have been
To sit with elders of the gentle race, this world has seldom seen
They talk of days for which they sit and wait and all will be revealed
Talk and song from tongues of lilting grace, whose sounds caress my ear
But not a word I heard could I relate, the story was quite clear
Oh, oh.
Oh, I been flying... mama, there aint no denyin
Ive been flying, aint no denyin, no denyin
All I see turns to brown, as the sun burns the ground
And my eyes fill with sand, as I scan this wasted land
Trying to find, trying to find where Ive been.
Oh, pilot of the storm who leaves no trace, like thoughts inside a dream
Heed the path that led me to that place, yellow desert stream
My shangri-la beneath the summer moon, I will return again
Sure as the dust that floats high and true, when movin through kashmir.
Oh, father of the four winds, fill my sails, across the sea of years
With no provision but an open face, along the straits of fear
Ohh.
When Im on, when Im on my way, yeah
When I see, when I see the way, you stay-yeah
Ooh, yeah-yeah, ooh, yeah-yeah, when Im down...
Ooh, yeah-yeah, ooh, yeah-yeah, well Im down, so down
Ooh, my baby, oooh, my baby, let me take you there
Let me take you there. let me take you there