Je l'ai adapatée à ma sauce, je voulais éliminer le polysorbate et utiliser une synergie d'HE que je trouve particulièrement efficace,le palmarosa, la myrrhe et le santal...
Je trouve que l'huile de palmarosa, cymbopogon martinii var.motia, est un très bon antiseptique général, et ce, tout en apportant une touche olfactive fleurie agréable qui vient tempérer l'odeur boisée et balsamique des 2 autres huiles choisies.
L'huile essentielle de santal, Santalum album, est reconnue comme étant particulièrement efficace sur la flore bactérienne responsable des mauvaises odeurs des aisselles, voir les études figurant dans l'ouvrage de Michel Sommerard, Le chemin des arômes.
L'huile essentielle de myrhe, commiphora myrrha est également réputée active sur la transpiration.
Voilà pour la première partie du nom qui rappelle à la fois la créatrice de la formule initiale et la connotation hindou de ces parfums...
J'ai choisi d'utiliser de la lysolécithine comme émulsifiant liquide magré l'énervement qu'elle me procure à chaque utilisation, mon fournisseur ayant eu l'idée de la conditionner en flacon, ce qui est assez intéressant pour un bon exercice de zénitude...Essayez de sortir d'un flacon à goulot étroit du miel d'acacia...Vous m'en direz des nouvelles ! ;-)
Le jour où je devrais en racheter, je choisirai un fournisseur qui la propose en pot, ça c'est certain !
Je ne voulais pas de composé ethoxylé dans un produit qu'on applique quotisiennement dans une zone sensible et riche en circulation lymphatique. Le laureth-4 étant également un éthoxylé, j'ai opté pour la lysolécithine, malgré sa coloration jaune prononcée peu favorable aux vêtements clairs...Pour le moment quand je mets du blanc j'utilise par précaution un reste de beurk que j'ai, même si la coloration finale est légère.
Initialement ce déo devait se nommer Hindi pepo... J'avais juste omis que l'huile de pépin de courge qui avait inspiré la seconde partie du nom, question coloration, j'aurais été gâtée ! Elle est bien verte et là le résultat final n'aurait pas été très engageant.
J'avais aussi prévu du zinc ricinoléate, un ingrédient anti-transpiration dont je vous reparlerai une autre fois puisque finalement...
J'avais mesuré mon zinc ricinoléate, mon huile de pépin de courge et ma lysolécithine, et c'est en guettant avec désespoir mon thermomètre pour que mon mélange ne dépasse pas 70°c, température à ne pas dépasser pour la lysolécithine que j'ai constaté que mes granules de zinc ricinoléate ne fondaient pas...
Déjà embêtée par la couleur, j'ai mis ma phase huileuse à la poubelle et hop...J'ai refait avec de l'huile de coco fractionnée. J'aime pas jeter mais là...
Le pire étant qu'on est pas obligé de chauffer la lysolécithine mais j'avais déjà trop de récipients et j'ai voulu regrouper...
Le zinc ricinoléate, ce sera pour la prochaine fois.
Un coup d'oeil à l'ordi et j'ai eu le fin mot de l'histoire...La
température de fusion du zinc ricinoléate est supérieure à 70°c...
Et voilà pourquoi...Hindi coco...
Ingrédients
Poids total en grammes
100
Phase huileuse pourcentage grammes
Huile de coco fractionnée 7,00% 7
lysolécithine 5,00% 5
Total 12,00% 12
Phase aqueuse pourcentage grammes
eau 60,00% 60
Vodka 40° 10,00% 10
Total 70,00% 70
Actifs et conservateurs pourcentage grammes
xanthane 0,30% 0,3
allantoïne 1,00% 1
arrow root 1,50% 1,5
Bisabolol 0,50% 0,5
Synergie HE 1,00% 1
poudre alun 8,00% 8
bicarbonate de soude 4,00% 4
acide citrique 1,00% 1
Conservateur 0,70% 0,7
Total 18,00% 18
Total général 100,00% 100
La synergie d'huiles essentielles est préparée par parts égales.
Mode opératoire
Dans le récipient 1, faire chauffer à 50°C 50g d’eau, ajouter la xanthane et mixer.
Lorsque le mélange est gélifiée, y ajouter l’allantoïne, mélanger, puis la poudre d’alun mélanger, puis le bicarbonate et mélanger.
Dans le récipient 2, faire chauffer les 10g d'eau restants, ajouter l'acide citrique.
Dans le récipient 3, verser l’HV, la synergie d’HE, et la lysolécithine (inutile de chauffer), mélanger puis ajouter le bisabolol et l’alcool. Verser sur ce mélange le contenu du récipient 1, mélanger ajouter l’arrow-root, mélanger et ajouter le contenu du récipient 2, mélanger et ajouter le conservateur (Ecoguard). Ajuster le pH si nécessaire.
Mettre en flacon bille!
J'ai utilisé des verres doseurs hauts et fort heureusement parce que ça a bien moussé et de mémoire à plusieurs reprises.
Honnêtement j'ai trouvé ça pénible à faire, passer les poudres au mortier pour qu'elles soient bien fines, ces "moussages" intempestifs...
Je m'interroge sur l'efficacité d'un mélange d'acide et de base qui pour moi se neutralisent au moins partiellement.
Mais le produit obtenu est bien efficace, juste un peu liquide à mon goût.
Je crois que la prochaine fois (bientôt car j'ai réalisé cette formule début août et j'ai fait 2 flacons, un pour moi, un pour la miss), je ferais plus simple...et j'utiliserai mon zinc ricinoléate !
Je zappe le pourquoi des ingrédients, qui sont tous connus pour les déos, vous trouverez facilement sur la toile...Pour les substitutions, je n'aurais pas grand chose à vous proposez. Les blablas ci-dessus vous guideront assez si vous voulez effectuer des modifications.
Source des images : apsara, palmarosa, santal, myrrhe