L'essentiel des ces décès imputés à la pollution surviennent dans les pays en développement, où le manque d'eau potable et le chauffage au feu de bois sont deux facteurs majeurs de risque.
Mais les pays industrialisés sont loin d'être à l'abri :
- Cancers et allergies : pour 10 microgrammes supplémentaires de particules polluantes par mètre cube, la mortalité augmente de 4% à 5% (étude de l’American Cancer Society)
- En France, 31 000 personnes en meurent chaque année, et la pollution serait à l'origine de 10,4% des cancers du poumon et de près de 8% des décès dus à des maladies cardio-vasculaires et respiratoires.
- Les personnes allergiques ou asthmatiques vivent encore plus mal la pollution que les personnes en bonne santé.
Benzène, ozone, particules fines : les pires ennemis
- L'ozone est responsable d'irritations oculaires, de toux, parfois d'altérations des fonctions pulmonaires, notamment chez les enfants et les asthmatiques. Ses effets sont accentués si l'on pratique un exercice physique.
- Les particules fines sont quant à elles très dangereuses : plus elles sont fines, plus elles sont capables de pénétrer facilement dans les poumons, jusque dans les alvéoles provoquant une irritation des voies respiratoires (chez l'enfant en particulier), pouvant même alétrer gravement la fonction respiratoire. Certaines de ces particules sont également soupçonnées d'avoir des propriétés mutagènes et cancérigènes (gaz d'échappement des véhicules diesel mal réglés).
- Le benzène a quant à lui des effets extrêmement nocifs sur le système nerveux, les globules et les plaquettes sanguines. Il est également considéré comme un agent cancérigène, capable notamment d'induire une leucémie si on y est exposé fréquemment. C'est un composé aromatique volatile ; on le retrouve par exemple dans l'essence, au moment de faire le plein.