Sarkofrance indésirable, mais heureux.

Publié le 11 septembre 2009 par Juan


A toutes celles et ceux qui ont manifesté leur soutien, et aux autres, voici quelques informations sur la situation de ce blog.
1. Le blog est toujours considéré comme "indésirable". Concrètement, je peux poster des billets pendant le délai de 20 jours. Un message fixe me rappelle simplement sur le tableau de bord du blog son statut précaire.
2. Comme l'a expliqué Nicolas, ce type de blocage provient d'un (ou plusieurs) signalements de lecteurs mécontents. Je ne crois pas à une censure venue d'en haut, juste à l'intervention agacée de quelques trolls sarkozyens. Que ces derniers se rassurent, leur démarche remotive le blogueur fatigué mais persévérant, grâce aux soutiens exprimés en rafale depuis hier soir.
3. Google devrait me répondre d'ici samedi 12 septembre, si j'en crois le message reçu.
4. Un confrère rapporte l'anecdote troublante d'un blog antisémite, également hébergé chez Google, qui survécu des semaines durant à des signalements de lecteurs vigilants. Je pourrais en déduire que les "Créateurs du Possible" de l'UMP se sont acharnés sur ce blog depuis des lustres. Ce serait flatteur, mais j'y crois peu. La conjonction avec un autre blocage, rapidement corrigé, quelques heures plus tard, m'amuse et me trouble.
5. Vendredi matin, un autre de mes blogs, Les Coulisses de Sarkofrance, s'est trouvé également pertubé: mon compte Wordpress avait été purement et simplement suspendu pendant la nuit. Vu mes horaires, on peut même dire que la suspension est intervenue après 1h du matin. J'ai contacté le support Wordpress. Un certain Mark m'a très vite répondu, en fin de matinée. Il ne sait pas ce qui s'est passé et a tout rétabli.

Chez Wordpress, le service est rapide et efficace.
6. Ces petites mésaventures restent somme toute puérile. Mes contempteurs ignorent que je ne cherche pas l'audience de ce blogs, mais l'audience de ses billets. Qu'ils soient pris, copiés, collés, relayés. Le vecteur googlien n'est qu'accessoire.
Amis sarkozystes, où êtes-vous ?

J-18
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