Il y a 8 ans aujourd’hui, George Bush lisait un conte à des enfants. Un aide vient lui glisser à l’oreille: « pardon mister president a plane just crash into the word trade center» . Le président prend une pause et poursuit sa lecture. La grande histoire des États-Unis commençait ainsi un autre de ses sombres chapitres.
L’Amérique des américains s’est raconté beaucoup d’histoires par la suite. Elle s’est inventée des bombes sales en Irak et est allée y noyer son orgueil blessé, et y perdre des milliers de vies et des milliers de milliards. De tortures en mensonges, la grande Amérique s’est discréditée aux yeux du monde, un cadeau inespéré pour tous les tyrans du globe. Hey what about Tchetchenia? Fuck you, what Abou G’rahib? Woups…
Le 11 septembre a marqué le début de la guerre des aveugles. Les terroristes islamiques afghans contre des républicains corrompus par l’argent de la guerre (Dick Cheney). Les chefs des 2 camps sont actuellement cachés. Le Pakistan cache Ben Laden, les USA cachent Dick Cheney, chacun dans leur trou, un dans le roc l’autre dans le mou.
8 ans plus tard
Comme ce fut le cas avec Bobby Kennedy, quand il y a une vague d’espoir il y a toujours un ressac violent. Barrack Obama reçoit chaque jour des menaces de mort comme jamais un président n’en a reçu. Comme quoi le KKK ne compte pas seulement des analphabètes.
L’Amérique a laissé longtemps pousser le fruit de l’ignorance et aujourd’hui le système en a fait un paquet de tartes. L’érudition est encore suspect, on mélange éloquence et prétention, éducation et endoctrinement, on n’aime pas son pays quand on met de la moutarde de Dijon dans son hamburger. Le président noir parle aux enfants! Alerte! Danger! Il pourrait montrer aux jeunes noirs qu’ils sont comme des blancs, ça va trop loin. Stop this bad american dream!
Il y a 8 ans, les barbares nous attaquaient.
Il y a 8 ans, les barbares étaient tous islamiques.
Il y a 8 ans c’était eux contre nous.
Il y a 8 ans nous ne savions pas ils étaient où.
8 ans plus tard les barbares ne sont pas mieux.
8 ans plus tard nous le sommes un peu.
8 ans plus tard, c’est toujours eux contre nous
Mais 8 ans plus tard on sait reconnaître qu’il y a aussi
des barbares parmi nous.