Une fraude aurait perturbé l'élection de Martine Aubry à la tête du Parti Socialiste.
Que Ségolène Royale en soit fâchée, ça peut se comprendre. Mais nous? Qu'est-ce qu'on en a à faire que le P.S. soit dirigé par Aubry ou Royale? Ce qui nous intéresse, ce sont les idées, ce qu'ils veulent faire, pas qui a la voiture avec chauffeur.
Le problème, c'est que ça fait quelques décennies que des idées, il n'y en a pas. Alors, les journalistes n'ont plus que les ragots au ras des pâquerettes à nous offrir.
Une élection présumée truquée d'un côté, une phrase malheureuse de l'autre. De quoi remplir les unes.
Le vrai débat politique, c'est pas pour demain.
Nicolas Sarkozy, tout comme Berlusconi en Italie, a été élu parce qu'il n'y avait pas d'alternative. J'ai bien peur qu'il en soit de même la prochaine fois.