Pourtant, en 2008-2009, Jaroslav Halak aura prouvé qu’il est un athlète exceptionnel. Il n’a pas seulement permis à son équipe de se rendre en séries éliminatoires. Le Slovaque a aussi montré à tout le monde que la persévérance et le courage peuvent surmonter tous les obstacles.
En 2007, suite à la blessure de Cristobal huet, Halak avait été rappelé d’Hamilton dans le dernier droit de la saison. Il avait redressé une situation catastrophique en gardant les buts de façon admirable. Carbo avait décidé de donner le filet à Huet lors du dernier match de l’année, cette fameuse rencontre qui décidait si le CH allait en séries ou non (Huet n’avait pas joué depuis des mois). Vous connaissez la suite. Halak, du bout du banc, après avoir sauvé cette équipe, n’avait même pas le droit de jouer le match le plus important de l’année. Le Canadien perd et est éliminé.
Nommé le meilleur gardien de la ligue américaine, il n’a même pas la chance de disputer les séries éliminatoires de la Coupe Calder (Ligue américaine) car Bob Gainey envoie Price après sa saison junior.
On le tasse pour le jeune prodige, le «futur Patrick Roy»:Carey Price, la supervedette… Halak le second, telle est la mentalité du Canadien.
La saison dernière fut la même histoire pour Jaro. Sans lui, le Canadien aurait dû mettre une croix sur les séries éliminatoires. Bob Gainey n’a même pas daigné lui faire jouer UN match en séries, alors que Price perdait complètement ses moyens. Telle est la triste réalité qui règne entre nos deux gardiens. Price peut enchaîner plusieurs matchs désastreux sans être inquiété. De l’autre côté, il suffit d’un match moyen de Jaro pour qu’on le cloue sur le banc définitivement.
Injustice dites-vous? C’est l’histoire de sa carrière. J’espère seulement une chose…
J’espère que cette saison, Jaro leur montrera qu’il est bien plus qu’un simple deuxième gardien.
J’espère qu’on respectera l’athlète, l’individu…
J’espère que pour une fois, on ne sous-estimera pas toute la grandeur de son talent…