Il vient de paraître au B.O. n°33 du 10 septembre 2009 :
"écotechniques de l'information et de la communication
Abréviation : éco-TIC (langage professionnel).
Domaine : Informatique-Télécommunications.
Définition : Techniques de l'information et de la communication dont la conception ou l'emploi permettent de réduire les effets négatifs des activités humaines sur l'environnement.
Note : La réduction des effets négatifs des activités humaines sur l'environnement tient à la diminution de la consommation d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre qui résulte du recours aux écotechniques, ou à la conception même de ces techniques, qui s'attache à diminuer les agressions qu'elles pourraient faire subir à l'environnement au cours de leur cycle de vie.
Équivalent étranger : green information technology, green
IT."
Une notion qui ne doit pas nous être inconnue puisqu'elle génère actuellement de grand projets de conception et de construction de bibliothèques, comme l'explique le site de l'organisme américain green librairies par exemple ou encore le blog The Green Library. L'IFLA, lors du congrès de 2008 à Québec, avait lancé un projet autour de ce concept. Cette année, lors du congrès qui s'est tenu à Milan a été présenté le groupe qui fut fondé dans cet esprit : "Viabilité environnementale et bibliothèques" (sur le site de l'IFLA, présentation en anglais, et présentation en français par Vincent Bonnet).
A lire également, cette synthèse de la journée d'étude du 23.01.09 "Bibliothèque et développement durable" par Didier Guilbaud, ainsi que l'article d'Alain Caraco "Les bibliothèques à l'heure du développement durable", publié dans le BBF n°3 de 2008 'Evaluation et Prospective'.