A l’occasion de Visa pour l’Image, le magazine britannique « The British Journal of Photography » a interviewé en français le photographe Miquel Dewever-Plana de l’agence VU. Il nous parle de son exposition « L’autre guerre » présentée à Perpignan.
Le Guatemala est un des pays les plus violents au monde, le photographe a suivi pendant 2 ans les « maras », ces gangs armés qui se livrent au trafic de drogue et d’armes, aux extorsions ou aux enlèvements contre rançon. Reconnaissables à leurs tatouages de la tête au pied, ces jeunes sans espoir sont les symptômes d’une société malade ou l’Etat se borne à créer des lois répressives à leur encontre alors qu’ils auraient besoin de programmes sociaux, de prévention et de réinsertion, pour s’en sortir.
A propos de Miquel Dewever-Plana
Miquel Dewever-Plana est un photojournaliste d’origine catalane né en 1961. Son travail repose sur la confiance avec les personnes qu’il photographie. Ses reportages ne sont pas de simples prises de vues. Depuis 15 ans, il se consacre à la cause des indigènes Mayas du Guatemala.
Bibliographie
- Les Mayas, Editions CLD 2002
- La vérité sous la terre Le génocide silencieux, Editions Parentheses 2006
- Hach Winik dans la fôret du Chiapas, Editions Le Bec En L’air 2009