US Open : Andy cap international

Publié le 11 septembre 2009 par Levestiaire @levestiaire_net

Il faut toujours se méfier des classements qui ne veulent rien dire. Murray était persuadé que la mise en garde concernait Cilic. Au moins, cela lui aura permis de pas prendre, au jeu près, la branlée que Federer avait mis à Robredo la veille.

A priori, le match avait tout du cadeau. Un cadeau que le redoutable Andy Murray s’était offert à la force du poignet, en l’absence de la femme de Chamou. La faute à une accumulation de points ATP entre une finale, une demie, deux quarts et quatre huitièmes, tout ça en Grand Chelem. Un palmarès de champion qui lui offrit naturellement la seconde place mondiale. Derrière lui se battaient en duel 6 victoires de Nadal ou même le titre, la finale et les quatre demies de Djokovic. Mais n’allez pas croire que Murray est mauvais en dépit d’une rime troublante car dans les Masters 1000 Andy ne s’en laisse pas compter. Il en a gagné 4, à peine 1 de moins que Djokov, à peine 11 de moins que Rafa. N’allez pas croire non plus que Nadal mène 7-2 dans leur face-à-face et Djokovic 4-3. Federer a bien perdu 6 fois contre lui, à Dubai et Doha surtout. La finale de l’US Open, ça ne comptait pas vraiment. Mais n’allez pas croire qu’Andy Murray est un imposteur.

Marin d’eau douce

Marin Cilic était venu à Flushing chargé, à 20 ans, de ses victoires à Chennai et Zagreb et d’une belle vingtième place mondiale et il n’avait encore pris de taule face à Del Potro. Mais n’allez pas croire qu’Andy Murray est un cas désespéré. Il n’a que 22 ans et ce n’est pas trop tard pour espérer un jour triompher en Grand Chelem. Pas faux, Novak aura attendu 21 ans, et Nadal 19. Et pour passer les huitièmes ? De toutes façons les palmarès, ça veut rien dire non plus. Mais si on considère que Federer a gagné le sien à 22 ans aussi, il faut donc qu’Andy s’impose dimanche à l’US Open. Aux dernières nouvelles seul Escalettes y croirait encore.

Pendant ce temps-là, L’Equipe.fr ne comprend pas trop ce qui est arrivé à Murray. Et si lire le Vestiaire en avril dernier aurait évité à bien des gens de dire bien des conneries.