genre: fantastique
année: 2006
durée: 1h10
l'histoire: Dans les années 70, Anna, une gynécologue, pratique des avortements illégaux dans son cabinet. Quand Gloria, une maman célibataire, commence à travailler dans le même hôpital, Anna les accueille, elle et sa fille en échange de l'aide de Gloria. Mais quand cette dernière tombe enceinte, des événements étranges se produisent.
la critique de Eelsoliver:
Le nom d'Ibanez Serrador fait toujours frémir. Pour une raison simple et logique, ce réalisateur est connu pour avoir signé les révoltés de l'An 2000, un film inclassable, subversif et d'une rare violence. Mais au final, il s'agit d'une référence. Autant dire que ce réalisateur est toujours attendu au tournant.
Et c'est aussi pour cela que je me suis empressé de regarder La Faute, en espagnol, La Culpa du même auteur.
Inutile d'attendre le même film que les révoltés de l'an 2000... Seul point commun, la faute met également en scène une jeune fille dont la mère vient de se faire avorter par une gynécologue au comportement un peu étrange.
De plus, la jeune mère, qui vient d'emménager avec sa fillette dans la maison de sa gynéco, apprend que les précédentes locataires sont rapidement parties de la demeure.
La situation se corse lorsque la jeune femme est témoin de phénomènes étranges: elle voit une flasque sur les marches de la maison.
Sa fille a un comportement curieux et cache une boîte mystérieuse sous son oreillet. Que se cache-t-il derrière tout ça ?
Quel lourd secret porte cette nouvelle demeure ?
Autant de questions peu passionnantes pour un film incroyablement lent qui paraît interminable alors qu'il ne dure qu'une heure et dix minutes.
Une énorme déception de la part de ce réalisateur. Comme quoi, même les bons réalisateurs ont aussi leur navet. Et la faute est redoutablement chiant.
Note: 04/20