GRAHAM et HAZELL en 1977, utilisaient une électrode trans-tympanique chez des patients cophotiques. Le courant était alternatif et sinusoïdal en stimulant sur le promontoire ou la fenêtre ronde indifféremment. Les observations ont été les suivantes : 15% des sujets ont présenté une inhibition résiduelle avec un courant sinusoïdal de 10 à 30 Hz. 7% des sujets ont montré une amélioration sur une période d’une demi-heure après l’interruption du courant. Ceci fut le premier cas d’inhibition résiduelle rapporté.
Plus tard, HAZELL et JASTREBOFF en 1993, ont observé que la suppression était améliorée dans les basses fréquences (< 100 Hz) là où les capacités auditives sont les mieux conservées et où le champ dynamique était le mieux conservé. HAZELL remarque que la suppression de l’acouphène n’est jamais atteinte complètement par une stimulation inférieure au seuil auditif. Il explique ainsi la dépendance de la suppression vis à vis de la fréquence de stimulation.
Pr P. Jastreboff
Pr J. Hazell