Magazine Sexo
Plus connue sous le nom de Barbie.
Encore, aujourd’hui, à l’aube de la trentaine, elle reste pour moi la femme idéale. Pourquoi ? la liste est longue :
- Deux gros nichons symétriques qui tiennent bien droit (branlette espagnole possible)
- Une taille plus proche de la guêpe que du bourdon
- Une longue paire de jambes (pas de cellulite, pas de culotte de cheval, ni de genoux valgum)
- Un ovale parfait du visage (pas de bajoues de hamster)
- Un petit nez tout mignon
- De magnifiques yeux bleus
- Une belle bouche carmin avec de belles dents bien blanches (Barbie ne doit ni fumer, ni boire de thé ou de café)
- Une longue chevelure soyeuse platine sans racines (soit Barbie est une blonde naturelle, soit elle doit dépenser pas mal de tunes chez son coiffeur)
- Un teint mat toute l’année (même en hiver elle ne ressemble pas à gasper le petit fantôme)
- Pas de poils : ni à la touffe, ni ailleurs (la forêt amazonienne, elle ne connaît pas)
- Son mec, Ken est super génial. Il est hyper bien gaulé avec ses plaquettes de chocolat. On en oublierait même sa raie sur le côté et son slip kangourou.
- Elle est très bien entourée. Une sœur Skipper et des amis sur lesquels elle peut compter.
- Elle est super intelligente et cultivée. Vous connaissez vous une nana d’une vingtaine d’années qui exerce le métier d’infirmière, femme d’affaire, hôtesse de l’air, jockey et chanteuse de rock en même temps ? Elle répond d’ailleurs aux fantasmes classiques des hommes lorsqu’elle revêt l’apparence de l’infirmière et de l’hôtesse de l’air.
- Elle est blindée de tunes. Elle roule en Ferrari, elle possède une belle baraque, un ara, elle porte des vêtements de luxe, elle part souvent en voyage (je me souviens de Barbie tahitienne)
- Elle est indépendante et mène sa vie comme elle l’entend. En 2005, elle s’est séparée de Ken pour Blaine, un superbe surfer australien tout aussi gentleman et bien gaulé que Ken. En 2006, elle a finalement repris Ken (elle prend et jette les mecs comme elle veut)
- Elle est souriante et heureuse de vivre. Son seul problème se résume à choisir la paire d’escarpins à talons aiguilles qu’elle portera pour le gala de ce soir. Et lorsqu’elle rentrera de sa soirée, ses petits petons ne seront ni meurtris, ni gonflés car Barbie ne transpire pas et ne souffre jamais de rétention d’eau.
J’ai voué un amour inconditionnel à Barbie de 4 à 12 ans. C’est lors de mon entrée en sixième que j’ai du m’en séparer. La séparation se fit dans la douleur mais jouer à la Barbie au collège : ça craignait.
Ma première Barbie portait un tailleur en velours rose : sa jupe était réversible. Elle portait un chapeau et une mallette à la main. La petite gosse boulotte que j’étais, voulait lui ressembler. Je portais moi aussi des robes à volants roses mais j’avais davantage l’allure de Fantasia que de Barbie.
A chaque Noël, anniversaire ou lorsque j’avais de bons résultats en classe, on m’offrait une Barbie. J’en possédais une bonne trentaine pour un seul Ken. Tous les soirs, le même rituel, je couchais le Ken dans le lit baldaquin rose, entre deux Barbie et j’alternais. Ken était un lucky man !
Je me souviens également de la baignoire que l’on avait du m’offrir pour un Noël. Je la remplissais d’eau et de gel douche pour faire de la mousse. Ma mère me disputait souvent parce que je laissais l’eau croupir. Au bout de quelques jours, l’eau devenait verte et dégageait une odeur d’égout.
J’aimais le côté libéré de Barbie : pas mariée, pas d’enfants, indépendante financièrement. Pour moi, elle était réellement un symbole de réussite. Elle était la femme que je voulais devenir plus tard.
Les poupons corole, tinie, tinou ne m’intéressaient absolument pas. Ca me gonflait de les entendre pleurer, changer les couches, les promener en poussette. Je ne trouvais pas mon plaisir dans ces corvées. Je faisais vivre à mes Barbie une vie bien plus excitante : shopping entre amies, mission humanitaire, voyages, soirées et cocktails.Publié par les diablotins