genre: gore érotique, inclassable (interdit aux - 16 ans)
année: 2004
durée: 1h30
l'histoire: Sara a disparu depuis plusieurs semaines au coeur de la jungle amazonienne. Elle faisait partie d'un groupe d'explorateurs volatilisé dans l'enfer vert. Un commando, dirigé par Red Wilson, est alors envoyé dans la région. Mais nulle trace de Sara... Ils sont alors confrontés aux pièges de la jungle et à des cannibales féroces.
la critique de Eelsoliver:
Suite au premier Horror Cannibal, Bruno Mattéi décide d'enchaîner directement sur la suite, soit Horror Cannibal 2, que l'on connaît aussi sous le nom de Cannibal World 2 ou encore Land Of Death.
Ce film a donc connu beaucoup d'appellations, tout comme son réalisateur zeddard, qui utilisera plusieurs pseudos, Vincent Dawn ainsi que Martin Miller.
Des pseudos souvent empruntés par Mattéi lorsqu'il signe des séries Z dont il a malheureusement le secret...
En vérité, pour cet Horror Cannibal 2, Bruno Mattéi... enfin... Vincent Dawn ou encore Martin Miller (prenez le nom du réalisateur qui vous convient le mieux) réalise un remake du premier Horror Cannibal. A une différence près.
Dans Horror Cannibal, premier du nom, il reprend des scènes du film de Ruggero Deodato, le fameux Cannibal Holocaust, pour les inclure dans son propre film.
Or, dans Horror Cannibal 2, il copie la plupart des séquences du long-métrage de Deodato et les tourne à la sauce Mattéi.
Ce qui est encore pire d'une certaine façon. Bruno Mattéi n'est jamais aussi mauvais lorsqu'il revisite à sa manière une oeuvre déjà connue.
Pour mémoire, je rappelle son carnage dans Robowar, le Predator du pauvre. Dans Horror Cannibal 2, une journaliste en quête de scoop et de sensations trashs, part avec son équipe dans la jungle amazonienne. Pour ce qui est du décor, on se croirait dans la forêt du coin, avec quelques enregistements tribals et des cris de singes pour faire croire que l'on se situe dans les contrées cannibales.
De la même façon que Cannibal Holocaust, Horror Cannibal 2 tente de dénoncer à sa manière le journalisme d'exploitation et la real TV.
En effet, les aventures de la journaliste et de son équipe sont retransmises en direct. Ils rencontrent alors les fameux cannibales et sont exécutés.
Mais on retrouvera leur témoignage de leurs dernières heures. Cette série Z est donc un copier-collé honteux du film de Deodato, le talent et surtout l'argent en moins.
Inutile de préciser que les acteurs sont absolument mauvais et en rajoutent dans les grimaces idiotes. Mais Bruno Mattéi ne s'arrête pas là.
En dehors de certaines séquences soi-disant gores qui prêtent surtout à sourire, le film est teinté de certaines touches d'érotisme à deux balles.
Vive les gros plans sur les nichons des deux actrices principales, inconnues du bataillon! Pourvu qu'elles le restent! Encore une fois, Bruno Mattéi se surpasse et nous propose un film de cannibales insultant le septième art.
Note: