Eté oblige, Hollywood nous refourgue ses films de troisième classe. Parmi eux, « L’An 1 », comédie préhistorique qui, bien qu’emmenée par le fougueux Jack Black ne décolle jamais, faute de gags réellement drôles et de vivacité dans sa mise en scène.
Celui qui aura réussi le pari de nous tirer des larmes de rire est Sacha Baron Cohen et les incroyables -mais vraies- (més)aventures de « Bruno », jeune fashionista autrichien, incarnation de la follasse stupide et provocante. Ici, on ne fait pas dans la dentelle, le ton est délibérément cru et irrévérencieux mais c’est pour mieux servir le propos. On se délecte des situations toutes plus improbables les unes que les autres autant qu’on est choqué des réactions de ces américains moyens face à l’exubérant homo. Trash et percutant.
Moins trash mais tout de même un peu à contre-courant, « L’Abominable Vérité » met à mal le rêve du Prince charmant et toutes les théories à la mode sur les hommes qui viendraient de Mars. Gerard Butler prend un pied évident à jouer à fond la carte du macho et Katherine Heigl est à tomber par terre. Dommage que la fin cède sur les dictats de la comédie romantique.
Et, last but not least, la réussite cocorico de l’été : « Neuilly sa mère », et son scénario joliment troussé, ses répliques percutantes et sa justesse d’observation. Il y a bien quelques passages convenus mais le charme de ses interprètes font aisément oublier les quelques maladresses de ce premier film. Bonne nouvelle, c’est, avec « Very Bad Trip », l’un des gros cartons de l’été.
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