Dominique de Villepin demande le respect de la hiérarchie officielle de l'époque où, à l'intérieur du Gouvernement, il était loin d'être le principal décideur.
"Que deviendra le brillant chevalier quand le Prince ne sera plus là ?". C'était longtemps la question posée au sujet de Dominique de Villepin. La réponse est désormais simple. Le chevalier se préparera à devenir Prince et rappellera son ancien commandeur au respect de ses obligations élémentaires.
Face aux affaires, financières ou autres, J. Chirac aura donc toujours suivi la même "ligne de conduite" : "je ne sais rien et cela ne me concerne pas".
Il faut toute la docilité d'un appareil judiciaire et des médias institutionnels pour ne pas faire voler en éclat ce dispositif tant il relève d'un autre régime.
Michel Roussin, hier parmi tant d'autres, a fait les frais de cette ligne de défense dans des conditions particulièrement injustes. Dominique de Villepin ne semble pas aujourd'hui enclin à accepter le même sort. J. Chirac devra donc s'expliquer. Enfin peut-être ...