Bavures en Afghanistan : enquête frimé

Publié le 10 septembre 2009 par Sergeadam
Si j'en crois, l'article de Laura Julie Perrault de la Presse, l’enquête sur la bavure commise par les troupes allemandes en Afghanistan, serait confié à C.S. Sullivan, major de l'armée canadienne. Rappelons au lecteur que l'armée canadienne a des bases en Allemagne et de très bons liens avec les militaires.
Personnellement je n'ai pas confiance et je doute de cette enquête. Confié la tache d'éclaircir ce que tout le monde sait a savoir que les victimes sont afghane et peu importe que ce soit des talibans ou des civils et que le nombre soit 10,20 ou 50 ne change rien au problème fondamental qui est que nos troupes occupent un pays et dont la grande majorité de la population ne veut pas. La démocratie exportée a coup de canon dans un pays dirigé par des personnalités aux passés plus que douteux, n'aide en rien la cause du peuple afghan qui doit lui même mené sa lutte pour son émancipation et son indépendance et ça peu importe qui dirigera. C'est aux Afghans seuls de décider comment ils veulent vivre dans leur pays et ceux qui parle de régime rétrograde pour justifier leur intervention alors pourquoi ne pas faire la même chose dans d'autres pays aussi rétrogrades sinon plus. L'Arabie saoudite est-elle mieux à en croire les récits?
Si une enquête s'impose, elle devrait être menée par des observateurs autres que militaires, sinon nous aurons droit à un rapport frimé à l'avance... de toute façon, cette guerre est déjà une frime!



Information sur le journaliste afghan tué par un commando britanique
L'opération de sauvetage d'un journaliste britannique mercredi, au cours de laquelle son interprète afghan, une femme et un enfant ont été tués,par un commando britannique, a été menée en dépit de négociations qui semblaient bien se dérouler avec les ravisseurs talibans, a indiqué jeudi à l'AFP une source impliquée dans les négociations.
Le raid d'un commando de l'Otan --des forces spéciales britanniques selon les médias londoniens--, visait à libérer Stephen Farrell, journaliste britannique du quotidien américain New York Times, et son interprète, le journaliste afghan Sultan Munadi.
Aucun des acteurs impliqués dans ces négociations ne pensait que M. Farrell ou son collègue se trouvaient en danger immédiat, selon la source proche des négociations, qui a requis l'anonymat.