Interview avec Ghanem Zrelly ou Kais de Njoum Ellil

Publié le 10 septembre 2009 par Tuniscope.com

Ghanem Zrelly, cet étudiant de l’Institut Supérieur d’Art Dramatique, qui fait du théâtre depuis l’âge de 15 ans, était Bourghiba dans « Thalathoun » de Fadhel Jaziri avant de devenir Kais de « Njoum Ellil ». Deux expériences qui témoignent de son talent réel et prometteur. Nous l’avons rencontré pour mieux connaître l’homme et l’acteur dans ses visions et ses ambitions. Interview :

Comment tu as eu l’occasion de jouer dans Njoum Ellil ?

J’ai été contacté par le deuxième assistant réalisateur qui m’a présenté à Medih Belaid dans un casting plutôt informel puisqu’ils me voyaient déjà dans le rôle de Kais. Ce qui m’a encouragé le plus à participer à Njoum Ellil c’est la bonne ambiance et l’esprit de jeunesse qui régnaient entre les membres de l’équipe qu’elle soit technique ou artistique. D’ailleurs, en lisant le scénario, c’est le rôle de Kais que j’ai tout de suite voulu interpréter et, par chance, c’est ce même rôle que l’on m’a proposé.

Comment tu t’es préparé pour le rôle de Kais ?

Il n’y a pas eu énormément de préparation vu la nature du personnage qui laisse une grande marge de jeu. Je n’ai même pas participé aux répétitions d’autant plus que Medih est quelqu’un d’assez souple et qui prend en considération les avis des acteurs. C’est la même chose avec le directeur d’acteur avec lequel j’ai déjà travaillé dans le passé.

Est-tu plus intéressé par le cinéma ou la télévision ?

Les deux expériences m’intéressent tout autant. Tout dépend selon moi et avant tout de l’équipe qui travaille dans le film ou le feuilleton. De toute façon, je joue pareil qu’il s’agisse de cinéma ou de télévision, avec le même professionnalisme et avec la même spontanéité. Mais, il est vrai que l’expérience du cinéma reste un peu particulière car l’effet d’un film est durable alors qu’une série est éphémère.

Comment tu as trouvé le jeu des autres jeunes comédiens de Njoum Ellil ?

Je pense qu’il y avait beaucoup de découvertes parmi eux. J’ai par exemple été agréablement surpris par Omar (Aymen), Marwen (Chawki) et Aziz (Haithem). De plus, le scénario facilite le jeu pour un débutant. Son langage est près du quotidien tunisien donc simple à interpréter.Même Hichem Rostom, que je considère comme un éternel jeune, je l’ai vu autrement dans Njoum Ellil.

Que penses-tu du fait que tu es le seul jeune issu d’une formation d’art dramatique ?

Je ne considère pas ce critère dans la réussite de l’acteur. C’est vrai que j’ai un peu douté de ce point au début mais ça c’est rapidement dissipé après avoir rencontré les jeunes comédiens et vu leur grande curiosité et leur envie d’apprendre qui a donné le résultat que vous avez vu dans le feuilleton. De plus, le fait d’être issu d’études d’art dramatique a ses inconvénients comme il a ses avantages. En fin de compte, tout dépend de la personne et de ses capacités.

Quels sont tes projets après Njoum Ellil ?

Je compte monter un projet théâtral avec ma troupe que j’ai connue dans le cadre des études. Nous avons déjà joué ensemble dans le projet de fin d’études « Watan ». Je désire profiter de mon expérience d’acteur et de metteur en scène dans le théâtre en vue de l’approfondir.

Narjes