Une enquête interne est en cours au commissariat. Mariachi, la secrétaire du Vieux, n'est plus à sa place, derrière son bureau et le Gros Contreras a été suspendu et a rejoint le camp des parias comme Mario. Que se passe-t-il donc? Mais lorsque le fils d’un diplomate cubain, Alexis Arayán, est retrouvé mort étranglé dans le Bois de La Havane, revêtu d'une flamboyante robe rouge, le Vieux demande le concours de Mario pour débrouiller cette affaire étrange. Pourquoi le corps d'Alexis n'a-t-il pas été jeté dans le fleuve à proximité? Et pourquoi s'était-il travesti?L’enquête conduit Mario Conde sur les traces d’Alberto Marqués, un dramaturge homosexuel, exilé dans son propre pays, condamné au silence artistique. Homme cultivé et cynique, Marqués va lui faire découvrir une Havane inconnue où la quête d’identité contraint les individus à suivre d’étranges parcours et à porter plus d'un masque.
Je ne devais pas être dans le bon état d'esprit pour apprécier le cheminement introspectif de Mario Conde et l'écriture touffue(!) de Padura. (En fait, soyons honnêtes, je me suis emmerdée.) Si bien que la lecture a traînée et que je me suis essoufflée en cours de route. Je savais dès le début qui était le coupable, ce qui n'aide pas -même que l'explication finale m'a déçue. Je suis sans doute passée à côté de bien des choses. Pas dans l'intrigue à proprement parler, mais dans le message sous-jacent concernant l'état de la société cubaine. Je ne sais pas, j'avais du mal à me sentir concernée. J'avais envie de quelque chose de plus léger, de plus accessible. Le ton m'est apparu plutôt geignard et il me soûlait. Bref, ce troisième opus a fait chou blanc. 2.5/5