Du côté des agents, pourtant, on annonce que les avances fondent comme neige au soleil. Chez Aitken Alexander, on constate que pour un auteur qui n'a pas connu le best-seller, on peut tomber à 50 % des sommes auparavant versées. Ou même des livres qui ne sont pas achetés du tout. Depuis la fin 2008, les diminutions sont allées très vite : on assisterait à une chute de 20 à 30 % en moyenne.
Pour les éditeurs, le discours est simple : impossible de continuer à verser ce qui l'a été par le passé. S'ils entrent dans le top 20 des ventes, il n'y aura pas de déclin et même peut-être une augmentation, rajoute-t-on. Et pourtant, il faut bien payer pour que l'auteur reste chez son éditeur. Selon les informations dévoilées par The Bookseller, certaines maisons vont jusqu'à affirmer aux auteurs qu'ils ne vendent plus assez, et qu'on annule leurs livres pour économiser des coûts de ce fait.
L'une des alternatives, qu'une auteure a tenté et qui aura plutôt pas trop mal réussi a consisté à effectuer une levée de fonds pour assurer le financement de son livre. Elle a fait appel aux ressources du net pour disposer de la somme nécessaire, avec un mécénat aussi varié que possible.