CottonBud's : De Quoi Nettoyer les Cages A Miel.

Ce matin, et pour une durée déterminée dont le terme arrive à échéance d'ici quelques minutes, j'ai eu du bon son de chaque côté de l'écran. En effet, pour des raisons techniques indépendantes de ma volonté que j'expliquerai une autre fois parce que là, la saucisse est en train de décongeler et qu'elle ira pas se faire dorer le boyau toute seule, il se trouve que c'est la bécane de Copilote que je torture. Et son engin, il a une énorme paire d'enceintes avec en son centre, un ampli qui claque sa race. Alors j'en ai profité, j'ai fait vibrer les cloisons de la baraque toute la journée, si d'aventure des mamans souris avaient nidifié dans la laine de roche, au moins... Et tout en en profitant, je me suis rappelée d'une conversation paternelle qui disait en substance qu'il paraîtrait que dans l'Aveyron, on n'est pas que chiche ou tavernier de père en fils, mais aussi musicien et chanteur. On a un peu merdoyé sur la traduction de coton-tiges en shakespearien, cause que le Prieuré il trouble vite l'acuité linguistique alors en estranger, ça devient vite le grand moment de solitude puis j'ai dit "Laisse tomber Dad, je vais taper coton-tiges dans Google et voilà et ce sera vite réglé l'affaire, mais resers-moi donc un peu de Prieuré je te prie." Péniblement remontée dans mes quartiers, j'ai mis ma menace à exécution. Hasard Gérard, chance Hortense, j'en crois pas mes oreilles, les CottonBud's sont référencés en haut de l'affiche. Je me dis que j'avais flairé la belle affaire. Sauf que, quand on est gourdasse comme moi et qu'on oublie d'enlever ses moufles, forcément, on entend pas la demoiselle qui fait des bruits avec sa bouche et trucs avec ses doigts. Et après, j'ai dit dans ma tête " Mais si y a pas de MySpace, j'en veux pas". Alors que si mais bon. J'ai pas vraiment envie d'en dire plus, ça chante tout seul par soi-même. J'ai juste rencontré la chanteuse sans sa guitare et sa scène et franchement, ça mérite de sortir de l'Aveyron tout ça.