Magazine Culture
A l'heure où sort le film Villa Amalia de Benoit Jacquot, sur les écrans, je m'empresse de lire le livre de Pascal Quignard dont est tiré le film. Et j'aime tout ; j'aime l'écriture, j'aime l'histoire, j'aime ces maisons, ces bords de l'Yonne, j'aime la musique, j'aime cette île, sa chaleur, ses orages, j'aime l'héroïne, j'aime ses rencontres, ses angoisses, sa solitude. Le livre m'émeut et fait vibrer en moi toutes les fibres les plus enfouies qui appellent l'évasion, l'ailleurs. J'évite la nuit blanche pour garder un peu de lecture le lendemain, histoire de prolonger le plaisir. Et j'attends avec curiosité et appréhension de voir le film, espérant qu'il soit à la hauteur du livre. Il sera sûrement différent de ce que j'ai imaginé, mis-à-part Isabelle Hupert que je savais déjà être Ann à l'écran et qui a accompagné ma lecture.