Je reviens juste de Paris (c'est un message pour Jeanne ) et je retrouve le calme. Ouf, vous ne pouvez pas savoir ce que ça fait: ce matin, en écoutant BBC4, je me suis aperçu qu'il se passait des trucs autres que la grippe A dans le monde. Pendant 2 semaines, j'ai été biberonné radio-télé-journaux au virus H1N1. A ce rythme s'il n'a pas atteint mon organisme c'est avant tout un miracle si mon cerveau s'en sort sans dommages !
Rien que les 3 derniers jours avant mon évasion vers Albion, la première émission de Demorand sur France 5 (dimanche 6) invitait Roselyne Bachelot ; mercredi 9 une journaliste stagiaire du Figaro raconte en une page pleine son calvaire de malade (on l'évitait sur le trottoir, on a désinfecté ses stylos...etc). Des classes ont déjà été fermées. La pandémie (ce mot fait tout de suite penser à la peste, au cholera...) est aux portes des français. Mais le gouvernement est là, ma'ame Bachelot veille sur vous, pas d'inquiétude, endormez vous tranquille. Pour un peu on en oublierait presque la crise financière. Et si on pouvait aussi éviter de trop réfléchir sur l'impôt écolo (aussi doucement nommé taxe carbone dans les médias) le gouvernement serait aux anges.
OK, ça coûte 1.5 (milliard... c'est la nouvelle unité post-crise bancaire, on compte uniquement en milliards d'euros). Mais au moins la France (qui a déjà 15 morts, oui vous avez bien entendu, 15 ! c'est ENOOOORME !) ne fera pas parti de ces irresponsables britanniques qui n'ont commandé que 21% de doses de vaccin par rapport à leur population (contre 75% en France).
Ah oui, au fait, on apprend aussi que des inondations ont fait 32 morts en Turquie, 400 000 habitants affectés en Inde, autour de Calcutta, 600 000 personnes affectées en Afrique de l'Ouest et 159 morts; pour ces dernier la croix rouge a débloqué 1 million de dollars... soit une cacahouète en devise post-crise bancaire !