Merde, j’ai raté mon entrée. Felicia Day. De la dévotion pour certains, de l’inconnu pour d’autres. Des souvenirs de Vi, Penny, Mag ou… Cyd Sherman, alias Codex apparaissent. Felicia Day, c’est un peu une incarnation des icônes pop-web contemporaines. Day se demande un jour comment elle pourrait mettre à contribution son envie d’écriture et décide de parler de ce qu’elle connait le mieux : son addiction à World of Warcraft. Elle écrit donc un pilote et les trois premiers épisodes sont tournés sans aucun moyen, tout ayant été avalé en deux jours et demi de tournage. La suite ne vit pratiquement que grâce aux donations des fans de la première heure. Quel univers merveilleux que celui des webseries. A l’origine, Day visait le pilote de séries télé. Evidemment, on lui a répondu que le plot ne conviendrait qu’à une niche peu enrichissante. Premier degré. Les pratiques, actions et passions liées aux phénomènes de culture populaire enflent sur le petit écran anglosaxon, du personnage fanboy indispensable au groupe de physiciens producer-made. Je ne vous apprend rien? D’oh. C’est pas faux. Ça se bouscule, même. Oui mais voilà, un format aléatoire d’une moyenne de 2 à 8 minutes, exclusivement centré sur des personnages qui ne rêvent que de huit-clos, c’est pas facile à vendre. Et tant mieux pour le monde du web.
Toujours et encore, si certains chers non-lecteurs n’ont jamais entendu parler de The Guild, la webserie suit une team qui se retrouve on line pour un jeu dont-on-ne-prononce-jamais-le-nom. Quand un des membres interprète un peu à côté un message de Codex, ils vont tous être forcés de se rencontrer IRL. Et là, c’est le drame. Blagounette de cerveau-en-berne mise à part, je crois quand même pouvoir dire que la webserie semble plus se jouer des névroses de cyd-toyens divers (tuf tuf tuf) qui se trouvent être des gamers. Ce que je veux dire c’est qu’on ne se moque jamais des personnages parce qu’ils en seraient un peu arrivés à jouer à cause de leurs névroses. Le plus, c’est que la série ne se ferme pas à une simple petite communauté et ratisse large. Gamers et non-gamers s’en contentent -bien obligée de faire rentrer les gens dans ce genre de cases pour me faire comprendre- si tant est qu’on soit ouvert à la culture populaire contemporaine.
Si les personnages relèvent du classique de la comédie, ils se démarquent quand même d’autres séries – télé – s’appuyant sur une illustration zéro, celle qu’on retrouve le plus : homme arrivant à ses trente ans et loin d’avoir le fin naseau pour la femelle alpha. The Guild c’est un panier dans lequel se retrouvent six personnages tout à fait différents les uns des autres. On commence par l’adolescent solitaire et encore dans les jupes de maman pour finir avec un quarantenaire grippe-sou toujours dans les jupons de son papi qui est parti au ciel. En passant par la jeune fille sexy-sex ou la mère névrose-addict assumée. Il y a aussi l’étudiant zinzin et enfin, at least but not last (suspence) la célibataire qui se fait larguer par sa psy, Codex. Du différent, je vous dis. Et vous moquez pas, c’est pas facile d’en faire un résumé, de ces zozos là.
Mais bref, Felicia Day nous propose un petit programme de qualité sans aucune prétention et qui pourtant fait MOUCHE. Avec ses expressions malicieuses devant sa webcam et son montage arbitraire, elle communique son envie de prouver au monde qu’on peut juste écrire sur ce qu’on connait parfaitement pour en ressortir du cocace, du loquace, du soliloquasse (il fallait juste que ça rime, en fait, mais … MINUTE APPRENTISSAGE : Soliloquer, c’est se parler à soi-même, devant la webcam, Cyd, c’est ce qu’elle fait. TADAAA). The Guild, c’est une équipe proche des internautes spectateurs, OUI, une équipe procheuh du peuple. C’est beau.
Pour un gain de coût attractif, un suivi des fans fidèle et même en augmentation, un média efficace, les webseries doivent définitivement être chouchoutées. Merde, j’ai raté ma sortie. Mmm… The Guild, une série à suivre. Twinkle.
SO1EO1
Do you wanna date my avatar
Arrivée fin août, juste à temps pour le lancement de la troisième saison, la chanson a été composée et « mise en boîte » (comprendre que le clip a été réalisé par, tss tss)… Jed Whedon, celui-là même, « demi-frangin de », compositeur de Dr Horrible, membre du staff de scénaristes de Dollhouse et puis ami de Felicia Day, accessoirement.
S03E02
Cheers!
Cyd Sherman’s life is complicated. “It’s Friday night and still jobless,” she tells her webvlog. “Haven’t left the house in a week. My therapist broke up with me.” She then pauses for a moment before adding with a shrug, “Oh, yeah, there’s a gnome warlock in my living room, sleeping on my couch.” With that simple introduction begins the first episode of the online webseries The Guild. Created and written by actress Felicia Day—who also plays the aforementioned Cyd, aka Codex—this award-winning series follows a group of World-of-Warcraft-style online gamers who suddenly find themselves forced to face real-world obstacles when Codex’s life takes a screwball-comedy turn for the worse. No Tags Vous avez aimé l'info? Partagez l'article: