Voyagent-ils simplement pour quitter leur dépouille, leur univers froid, leurs souvenirs torturés ? Pourtant, le poète nous l'a dit : Nul ne se fuit en quittant son pays.
Il faut se rendre à l'évidence : certains destins sont plus lourds que d'autre. On se donne aux autres, pour mieux exister, on les retient, captifs, on les étouffe, de peur d'étouffer soi-même dans sa propre inconsistance. Étouffé dans ses angoisses...
Notre chronique du jour, Le Coffre des secrets d'Elias Khoury, tentera de vous en dévoiler les mystères...