Quand l’intérêt de Guéant passe avant celui de la loi…
« En finir avec les combines », cette volonté affirmée par Sarkozy au Brésil se heurte une nouvelle fois à son bilan de chef de l’Etat. Petit retour en arrière, début juillet François Bernardin président des chambres de commerce décide d’embaucher le fils de Claude Guéant, le Secrétaire Général de l’Elysée. Une embauche anodine ? Pas tant que cela, en effet quelques jours plus tard Bernardin obtient un rendez-vous à l’Elysée. Objet de ce rendez vous ? Peser sur le Conseil des Ministres qui doit examiner un projet de loi réformant les Chambres de commerce.
A la sortie de cet entretien, Bernardin tout sourire annonce que le projet sera examiné en urgence. Une nouvelle qui a fait bondir un député UMP : Max Roustant. Ce député du Gard avait en effet été reçu – courant juillet - lui aussi à l’Elysée sur le sujet. Opposant à ce texte – qui fera disparaître de nombreuses chambres – il avait reçu l’assurance que celui-ci ne serait pas examiné dans l’immédiat. Ne reste plus à Roustant que de faire embaucher son fils directement par Sarkozy pour inverser la tendance…