Depuis quelques mois, on voit poindre une inquiétude sans doute légitime sur l'avenir des bibliothèques, confrontées, commes tous les services publics, à une probable dimpinution de leurs moyens.
Leur statut de services des collectivités territoriales les soumet au même régime drastique que celui appliqué à l'ensemble des activités.
Quand "République et Socialisme" s'en émeut, c'est pour conclure par un retentissant "La culture n’est pas rentable, c’est un choix politique."
Si l'on y ajoute les effets collatéraux de la "coupatisation" (illustrée ici par une diatribe loin des effets feutrés des "cultureux" que nous sommes), ou encore une publicité stupide de la SNCF (source CouvIllenCoul), l'image des bibliothèques est en passe de régresser. Ce qui peut signifier un manque cruel d'appuis au moment où ils seraient les plus nécessaires.
- la fréquentation est sensible aux effets de crise économique : elle a tendance à augmenter ( cherté des revues, magazines, DVD, CD)
- l'accès à l'informaiton et à la connaissance devient - quoiqu'en pensent les tenants des sanctions hadopistes - une des sorties par le haut pour tous
- les bibliothèques semblent sortir d'une certaine torpeur technologique, multipliant les services à distance, inventant des mises en valeur nouvelles, pratiquant une sorte de HLM 2.0 ( Hors Les Murs) qui renoue avec des pratiques anciennes, finalement.