« Nous sommes dans une période oů il n’y a pas de place pour les jeux de ping-pong. » Ouvrant, hier, la quatričme réunion de la cellule de pilotage du Fonds d’investissement social (Fiso), le secrétaire d’Etat ŕ l’Emploi, Laurent Wauquiez, a insisté sur la « coresponsabilité » de l’Etat et des partenaires sociaux sur l’efficacité de son fonctionnement. « Nous avons maintenant un vrai dispositif de suivi pour piloter le fonds », souligne le responsable gouvernemental aux « Echos ». « Un cap a été passé »
Il pointe trois mesures « qui tournent vraiment bien ». La premičre est le chômage partiel. Selon le tableau de bord présenté aux partenaires sociaux, au 31 aoűt, les autorisations d’engagement atteignent 179 millions d’euros d’aide de l’Etat en cumulé depuis le début de l’année, sur un budget total de 297 millions. Autre point fort : le CTP et la CRP. Sur cette derničre, « un cap a été passé », estime Laurent Wauquiez, soulignant que 6 licenciés économiques concernés sur 10 entrent dans le dispositif depuis son amélioration, contre 2 sur 10 avant. Le troisičme élément « qui marche », c’est « la mise en place des démarches territoriales et sectorielles face ŕ la crise ». Le secrétaire d’Etat cite comme exemplaires les accords sur la vente ŕ distance, le textile ou la chimie. Lorsqu’on lui fait remarquer que la charte de l’agroalimentaire est bien peu contraignante, il reconnaît ce « point faible », mais insiste sur la « traditionnelle absence de climat de négociation » dans la branche.