Une fille. Blonde. Une voiture de course. Jaune. Une caisse de champagne. Blanc. Une liasse de billets. Verts. L’arbitre italien de ce Serbie-France, Rossetti, aime les couleurs. Sa couleur préférée ? Le rouge, couleur du carton injustifié offert à Lloris. Sans avoir touché l’attaquant serbe, Hugo a été invité à rejoindre le vestiaire, pour jouer au Sudoku.
Flou intégral…
Cette équipe de France demeure une énigme, et risque de l’être encore pour longtemps: quelle organisation tactique, quels joueurs cadres, quelle ambition de jeu ?
Bref, nous l’avons compris, le jeu français est un brouillon permanent, une esquisse jetée sur un vague torchon. Qui prendra ses responsabilités ? Escalettes le cafard ira vite se cacher sous l’armoire, Houllier a le couteau entre les dents… bref, le vin est tiré, il faut le boire, les dés sont jetés, rien ne va plus !
On aimerait se passer le ballon à la manière des artistes espagnols, avoir la soif de vaincre des inusables anglais ou la science du jeu des toujours médiocres italiens. Nous on a Titi, Titi Henry, un amoureux du jeu encore décisif et surtout incroyable footballeur. Vive la France, vive Titi !
Et on s’en fout, sa tête on l’aura demain.