Al Gore reçoit le Prix Nobel pour son action en matière de défense de l'Environnement.
Au moment où une page entière publiée dans le New York Times demande à Al Gore de s'engager dans la présidentielle 2008, il reçoit le Prix Nobel lui donnant un statut d'influence encore plus important.
C'est la victoire de celui qui a franchi quatre étapes majeures.
Tout d'abord, il a aidé l'opinion Américaine à franchir l'étape de l'aveu. La société a admis qu'elle n'a pas toujours fait ce qu'elle devait pour limiter les dégâts et encore moins pour améliorer les choses.
Il a aidé l'opinion à franchir une seconde étape qui consiste à identifier où en est la société Américaine, les évolutions nécessaires, les mesures pour que les évolutions deviennent possibles.
La troisième étape est celle de la responsabilité. Comment est-il possible collectivement et individuellement de positionner les engagements pour que chacun adopte une attitude responsable pour atteindre les objectifs fixés ? Sous cet angle là, Al Gore a ouvert une nouvelle dialectique. Il ne s'agit plus d'une crise environnementale mais d'une crise démocratique. Cette étape a été franchie lors de l'intervention d'Al Gore le 21 mars 2007 à la Chambre des Représentants.
Il reste la dernière étape qui réside dans la présentation globale de la démarche du nouveau sens moral collectif et individuel qui doit être manifesté par chacun pour que ce nouvel enjeu primordial entre dans les faits.
Pour cette 4ème étape, les réseaux Gore sont au travail. Ils veulent montrer que leur leader est le seul à disposer de la "vision d'avenir". La défense de l'environnement doit devenir le nouvel horizon politique d'un pays réconciliant son économie et la défense de la planète.
C'est le sens du combat d'Al Gore qui accède à ce qui devient le vrai pouvoir moderne : l'influence mondiale.