Pour saluer l’anniversaire de Claude Royet-Journoud, né le 8
septembre 1941, trois brefs extraits :
un livre dans lequel
une pensée ouvre la porte
Claude Royet-Journoud, Le Renversement,
Gallimard, 1972, p. 84.
•
Une phrase abandonnée
c’est de là qu’ils partirent
dans le simulacre
le dehors nourricier
« et la race des fauves errants sur les montagnes »
Claude Royet-Journoud, La notion
d’obstacle, Gallimard, 19878, p. 82.
•
C’était il y a longtemps, nous longions paisiblement la côte quand l’horizon
devint dangereux. Fendant la terre. Trouant le réel. C’est dans une ligne que
se résout cette énigme. C’est dans une ligne que tombe la mer et que disparaît
le vertige. La perte de l’équilibre était dans l’horizon. C’était il y a
longtemps. Ainsi devraient commencer tous les récits.
Claude Royet-Journoud, Les objets
contiennent l’infini, Gallimard, 1984, p. 53.
Contribution de Tristan Hordé
Voir aussi une photo récente de Claude Royet-Journoud et
écouter un extrait sur le site Marelle. On peut aussi consulter le site de Claude Chambard
Claude Royet-Journoud dans Poezibao :
bio-bibliographie,
extrait
1, recension
de Seul le renversement de Michèle
Cohen-Halimi, La poésie entière est préposition (note
de lecture), Théorie des prépositions (parution)
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