"Les frais d’annonces étaient disproportionnés. Pour engager un directeur financier, il fallait débourser 25.000 livres sterling a des chasseurs de tête spécialisés. Le double pour engager un CEO."
"On peut parier que les agences de recrutement devront modifier leur approche et leur mode de fonctionnement, dans les années à venir."
Le travail du recruteur n'est pas rendu obsolète mais évolue !
Les outils disponibles ne sont pas magiques et ne serviront que s'ils sont associés aux bonnes stratégies. L'expertise dans l'évaluation du contexte de l'entreprise, de son marché et des profils reste cruciale.
Les médias sociaux permettent de réduire la distance "Candidat-Recruteur", de créer un lien durable en interagissant sur les plateformes sociales ou offline.
Comme le spécifie Jacques Froissant, la dimension "Community Management" est indispensable lorsqu'on parle de recrutement 2.0.
Le "Personal Branding" et le statut d'expert dans un domaine jouent également un rôle important, pour asseoir sa réputation et être crédible, dans un domaine stratégique et qui nous tient à coeur; un avantage non négligeable et utile pour se démarquer.
Egalement, un parallélisme est à faire avec le marketing et son évolution actuelle (vers un mode plus conversationnel), où le marketing direct et de masse primaient.
Ce n'est pas forcément la taille de la liste qui compte mais l'intensité relationnelle avec eux (les membres de votre communauté) ainsi que la pertinence des profils qui semblent de plus en plus primer aujourd'hui.
Pour finir, savoir s'appuyer sur les médias sociaux est un avantage concurrentiel pour le recruteur, dans le sens où le travail de veille de base et d'écoute va permettre de suivre les tendances émergentes (notamment outre-atlantique), d'interagir avec d'autres experts et d'enrichir son offre de valeur.
Au final, le web social n'est pas une menace mais une réelle opportunité pour les recruteurs.