Ce n'est pas le fond de l'anneau, mais plutôt du tunnel que l'on semble apercevoir puisque les ayants droits et héritiers de Tolkien, ainsi que l'éditeur HarperCollins sont parvenus à s'entendre avec New Line, qui avait produit la trilogie du Seigneur des Anneaux.
Dans une brève déclaration, les deux parties ont hier expliqué qu'elles avaient trouvé un accord à l'amiable, dont les détails ne sont sus que pas Sauron lui-même, et encore. Les héritiers regrettent qu'une procédure judiciaire ait été mise en place pour arriver à ce compromis, mais au moins la situation est réglée, de façon satisfaisante, estime le fils de l'auteur, Christopher.
La plainte n'est pas si vieille, puisqu'elle remonte à février 2008 : on parlait alors d'un manque que les studios New Line n'avaient pas versé, évalué à 150 millions $. Pas tout à fait rien en somme. En achetant les droits d'adaptation, New Line avait en effet promis de verser des subsides sur les revenus liés aux films, mais personne n'en avait vu la couleur.
Les plaignants avaient même menacé de faire annuler les adaptations suivantes. Cela n'arrivera pas et The Hobbit pourra bien gambader joyeusement dans les champs. Warner Bros, société mère de New Line s'est réjouie que les avocats soient parvenus à concilier tout le monde, et d'apprendre que leur coopération va se poursuivre.