Google n’y va pas avec le dos de la cuillère est affiche clairement ses intentions : créer la plus grande bibliothèque du monde via son service de recherche de livres en se lançant dans un vaste projet de numérisation. Sauf que Google est moins gentil que l’ogre Shreck et il faut parfois freiner ses grands élans de grandeur.
LeMonde.fr rappelle dans un article paru tout récemment que Google a déjà obtenu l’accord des auteurs et éditeurs Américains pour vendre des livres numérisés en cours de distribution en reversant 63 % des bénéfices aux ayants droits. En Europe, les choses se compliquent un peu. Le moteur de recherche s’est fait renvoyer dans les cordes et a du faire une première concession : il ne pourra pas vendre des livres numérisés aux États-Unis toujours distribué en Europe sans « l’autorisation expresse des ayants droits ».