Du lavage de mains au lessivage des libertés il n’y a qu’un pas
Si les réponses technico-médicales aux risques de pandémie présentés par la grippe A H1N1 sont nécessaires, elles ne sont pas suffisantes. Il conviendrait d’y associer le parlement et bien évidemment les acteurs de la société civile.
La situation d’exception peut, comme l’attaque du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, conduire les gouvernants, et donc en France notre président de la République soi-même, à préparer, sans y associer les acteurs de la démocratie, des mesures que d’aucuns pourraient qualifier de liberticides.
Si la situation nécessite de mettre en œuvre ces mesures, il y aura un risque non nul d’en conserver l’application un certain temps…
Libération lance un appel pour une gestion démocratique de la pandémie.