TroubleMaker53-2007 ©
Encore un que l'on enterre,
À qui j'aurais tourné le dos.
Je porte en moi tant de tombeaux
Que m'importent des tas de pierres !
Et les foules des messes
Basses où médisances,
Sous couvert de belles apparences,
Se chuchotent sans confesse.
Repose-toi, vieil ami.
Ta lutte ne fut pas vaine,
Tes mains fortes mais sereines
Auront sauvé bien des vies.
C'est en moi que je pleure,
Sans fioritures ou larmes dérisoires,
Le souvenir de notre histoire
Et l'amitié brusque de ton grand cœur.